312e proposition d’écriture créative imaginée par Pascal Perrat

Exercice d'écriture très créative
© S.Mouton-Perrat
se-rafraichir-les-idees

Envisagez littéralement l’expression : 
 » Se rafraîchir les idées « 
et expliquez-nous comment on doit s’y prendre 

47 réponses

  1. Sylvianne dit :

    Il m’avait dit « Tu t’en souviens pas ? Je vais te rafraichir les idées ! »
    Il me prit la tête et la plongea dans un seau d’eau glacé. Sur le coup, le froid m’a ramenée à la réalité et je crus retrouver des idées claires.
    Mais très vite, le brouillard brouilla ma mémoire.
    Alors, tenace, il me mit la tête dans le congélo entre la glace au chocolat et la purée Picard.
    Là, mes idées se gelèrent sur place, glacée par sa brutalité. Chaque pensée devint glaçon. Il pouvait servir l’apéro !
    Je le regardai hébétée comme un pingouin sur la banquise.

  2. Seigue dit :

    Comment rafraîchir une idée

    Rafraîchir une idée ? Il faut d’abord qu’elle montre son bout de nez. Mais avant d’arriver à terme, elle se love derrière la tête pour ne plus en sortir. Ça gagne, ça galope vite une idée, ça gamberge, s’incruste au ciboulot insomniaque ! Dans l’air du temps, combien de politicards fort bien intentionnés, pondent de belles et folles idées pour allécher nos votes. Mais, hélas souvent ce sont des idées fausses, parfois saugrenues ou peut-être trop idéales !!!

    Une idée, ça se pense, se forge, se construit. Elle doit être claire, limpide, bref réalisable.

    – Moi Président j’ai l’idée d’améliorer la France, pour sa grandeur, sa place dans le monde
    – Moi, Président, je baisserai vos impôts, je ferai reculer la misère, pour un meilleur pouvoir d’achat !
    – Moi, Président, ce sera le changement !
    – Moi, Président, je vous promets une vie nouvelle, prospère, généreuse et fraternelle !

    Voilà des idées qui nous parlent, mais, en langage de bois.

    Ta ! Ta ! Ta ! Une idée se rafraîchit à posteriori. Une fois dans le cerveau du pouvoir, elle se volatilise comme par enchantement pour faire place à une autre totalitaire, archaïque ou utopique.

    Moi, j’aime l’idée empirique. Laissons de côté le savoir théorique en inadéquation avec l’expérience du terrain. Alors, c’est toujours la même chose, après l’intronisation, on doit rafraîchir les idées prometteuses, lisses et bien faites.

    Rafraîchir ! Rafraîchir ! Comme un coup d’épée dans l’eau post électoral ! Nos cupidons de la politique ont l’art et la manière de nager entre deux eaux, en frétillement inventifs dès leur investiture. Pépère la belle vie nouvelle, au fait d’une espérance tant attendue du Sérénissime, Grandissime, Egocentrique Pouvoir ! Une méthode de rafraîchissement trempée de l’Ego. Ils ont beau se mettre à l’eau pour honorer nos chers plébiscites, ils se noient !!!

    Une idée imparable pour donner un coup de fouet, c’est se mettre à l’eau sans noyade, mouiller la chemise quoi ! Mais, après avoir relevé les manches. Pas à contre-courant de ce fil d’eau débordant pour séduire notre bulletin de vote !
    Et cependant, il y a chez nos monarques gouvernants ces idées fixes (persuadés qu’elles sont les meilleures) qui, malgré le désastre de leurs effets persistent et signent : « Je continue dans la direction que je me suis tracée… » Idée défaillante, car solitaire, à contre-courant de celle du peuple.
    De mémoire, le « Je » dans son idée a un « Moi » incommensurable et les « nous, vous, ils, elles » ne sont statutaires que dans l’urne !

    Rafraîchissons ! Rafraîchissons, non, pas à coup d’eau impériale, mais avec une pluie revitalisante. Mais n’oublions pas la devise : savoir mettre de l’eau dans son vin est impératif pour noyer la mémoire des idées fixes.

    Alors, la belle idée ? Me diriez-vous ; Celle qui se prépare, se mijote au coin du cerveau et du cœur, cette magnifique idée solidaire, détachée, consacrée toute entière à chacun, n’a pas besoin de brumisation. Elle porte en elle un au-delà fraternel, serein et bénéfique pour un peuple en quête d’une bienveillante universalité.

  3. Michel-Denis ROBERT dit :

    Depuis une semaine, la canicule pesait sur la ville. En plein mois d’août, les voitures avaient déserté les rues torrides. Comme prévu, l’équipe du tournage arriva au 123, pile à l’heure à bord de la Bentley. Les pneus crissaient sur le bouillant goudron et le décollaient par pellicules. Le script avait été oublié pour cette scène, mais ce n’était pas gênant. A certains moments du film, Marc avait recommandé l’improvisation. Quand ils sortirent de la clim, le soleil leur tomba dessus. La porte du four se referma et l’air étouffant appuya sur les poitrines. Abattu de chaleur, Charles le cameraman prit sa passion dans le coffre, l’ajusta sur son épaule et commença les prises de vue. En entrant dans l’immeuble, ils apprécièrent la différence de température. Ils eurent l’impression de se diriger vers une fournaise installée sous les toits. Arrivés au quatrième, Paul donna le clap de départ devant l’objectif. « Silence ! Action ! ». Ils souhaitèrent faire un minimum de prises et rentrer au plus tôt à l’ombre de leurs pénates.

    « Geoffroy prit un glaçon dans le bol réservé au pastis. Il le passa sur son front et activa le ventilateur. Une main sur la table, il se baigna dans l’air pulsé qui lui caressa la peau ainsi qu’une brise apaisante. Ses longs cheveux blonds s’animèrent comme une manche à air. Il prit des positions pour bénéficier de ce privilège de refroidissement et s’orienta dans des directions variées posant tel un mannequin devant un photographe. Il s’imagina dans la piscine municipale.
    – Qu’est-ce que tu fais, lui dit Lila du canapé de cuir du salon où elle avait tiré les persiennes ?
    – Je me rafraîchis les idées. Je sors. Il fait trop chaud ici.
    Il attrapa la poignée de porcelaine blanche avant de descendre quatre à quatre, tâter de ses avant-bras le zinc frais du Balto en attendant une brève salée.
    – Tu vas encore au bar, tu me remonteras des chewing-gums menthol.
    – Je croyais que tu avais arrêté de fumer, chérie.
    – Des chewing-gums, j’ai dit ! Menthol précisa-t-elle.
    En descendant l’escalier, il rencontra Henri, le voisin du dessous qui revenait de son périple hebdomadaire avec son vélo sur l’épaule, soufflant et suant comme un boeuf.
    – T’es rouge comme un rouget, lui dit Geoffroy en le ventilant de sa casquette avec laquelle il lui glissa deux glaçons dans le cou.
    – Très drôle les glaçons !
    – C’est pour te rafraîchir la mémoire.
    – Attends-moi, je t’accompagne, je range mon vélo, je vais regarder la fin de l’étape. J’te paye un pot.

    Le patron du Balto était un grand gaillard barbu, style deuxième ligne, très à l’aise avec les mots qu’il notait dans un carnet comme la bonne parole et qu’il réservait à ses clients. Alimenter le dialogue, pour lui, comptait plus que la consommation. Sous le poster géant qui le représentait en fier capitaine à la barre de son voilier, il avait encadré :

    LES DIX COMMANDEMENTS…
    . Sois toi-même sans modération.
    . Ne compte pas sur les autres.
    . Si tu comptes sur les autres, paye ta tournée.
    . Invente une histoire tous les jours et mets la en selle.
    . Ne sois pas imbu, donne un pourboire.
    . Ris deux fois par jour, ça dope et ça déconstipe.
    . Si tu as une bonne descente, fais du vélo.
    . En remontant, roule en spirale, ça fait lové.
    . Ne te dégonfle pas.
    … DU BON COUREUR !

    Geoffroy ne se dégonfla pas, il avait bien compter neuf, il en référa au patron :
    – Hé ! patron, il en manque un !
    – J’ai pas osé l’inscrire, c’est paye ta tournée, répondit celui-ci !
    Paul dit !
    – Coupez ! On la refait pas !

  4. françoise dit :

    Envisagez littéralement l’expression : 
 » Se rafraîchir les idées « 
et expliquez-nous comment doit-on s’y prendre.

    Si vous ne le savez pas, je ne suis pas la bonne personne qui vous le dira vu que je n’ai pas d’idée et quand par mégarde j’en ai une, invariablement  on me dit quelle drôle d’idée tu as.J’ai l’impression que mon cerveau est vide et peut-être que c’est lui qu’il faudrait que je rafraîchisse. Mais comment faut-il que je fasse. Parfois quand j’ai mal à la tête, je me mets des compresses fraîches pour rafraîchir mes idées mais je crois qu’elles ne font aucun effet, sauf qu’il faut qu’ensuite je sèche mes cheveux.
    Mes parents me harcèlent sans cesse : comment ne peux-tu avoir aucune idée ne serait-ce que sur ton avenir, tes études , la vie que tu souhaiterais vivre. Bien sûr parfois j’ai des idées mais le lavage de cerveau qu’ils me font subir à tout bout de champ, me rafrâîchissent celles-ci ,et je ne sais plus quoi dire, quoi en faire.
    Mais soudain je m’inquiète : si je ne réagis pas vite je n’aurai plus d’idées à rafraîchir, bien que je ne sache toujours pas comment procéder.
    Je me fis poser un appareil auditif pour ne plus entendre leurs commentaires et je n’en fis plus qu’à ma tête et des idées j’en eus à revendre mais aucune d’elle ne trouva preneur, peut-être parce qu’elles n’avaient pas été rafraîchies.
    Un matin de pluie soudainement j’en eus une formidable qui m’émut tellement que j’en pleurai, ce qui eut pour conséquence, de noyer cette idée merveilleuse. Je pris la résolution d’accueillir toutes ces idées qui furent maîtres de leur destin et du mien.
    Cette histoire, qui aurait pu se terminer tragiquement me laissant sans aucune idée prit une tournure à laquelle je ne m’attendais pas. En effet, mon petit ami qui voulait devenir écrivain mais n’avait aucune idée, s’inspira des miennes , rafraîchies ou non. Et c’est ainsi, que grâce à elles, il eut un certain succès mais ingrat il ne parla par de ma collaboration. Vexée,Je ne lui donnai plus d’idées et sa carrière d’écrivain prit fin..
    Moi je continue à avoir des idées qui se bousculent dans mon cerveau et à chaque fois je me fais faire un lavage de cerveau et mes idées sont ainsi rafraîchies, et je connais un certain succès.

  5. Hélène Macedo dit :

    Fleurette, comme à son habitude, se baladait dans la forêt, à l’affût de quelque émerveillement. Elle n’était jamais en reste, la nature donne beaucoup. Mais ce jour là, elle fut particulièrement surprise lorsqu’elle vit, au milieu des feuilles mortes d’automne, un bouquet d’idées. C’était rare… Quelle belle surprise ! Comme un enfant qui découvre un trésor, elle s’empressa de les récolter pour les faire siennes. Certes, quelques unes n’étaient pas belles, d’autres carrément pourries, mais un petit bouquet bien mûr laissait présager une belle suite.
    Arrivée à la maison, elle fit le tri entre les bonnes et les mauvaises. Il ne fallait pas traîner, car les bonnes idées peuvent vite se gâter ; si on les garde trop longtemps sans les exploiter, elles finissent par perdre leur consistance et même, devenir noires. Ainsi, pour gagner du temps, elle eut la présence d’esprit de les passer sous l’eau froide. Le subterfuge fonctionna à merveille ! Les bonnes idées reprirent leur clarté sous l’effet de ce rafraîchissement inopiné et elle put rapidement sélectionner les plus prometteuses. Elle repéra même une idée particulièrement lumineuse qu’elle plaça dans une boîte ; celle-ci ne devait pas être consommée tout de suite, il faudrait la caresser encore quelques jours et la rafraîchir quotidiennement.
    Fleurette avait si bien procédé à ce soin journalier, qu’un matin en ouvrant la boîte, elle découvrit l’idée si éclatante qu’elle eut une révélation : elle serait cultivatrice d’idées ! En effet, elle avait découvert la recette miracle pour des idées superbes et même géniales : de la patience et de l’attention pour trouver les idées, un rafraîchissement régulier et bien sûr, une boîte… crânienne si possible…
    Bravo Fleurette !

  6. Clémence dit :

    Envisagez littéralement l’expression :  « Se rafraîchir les idées » et expliquez-nous comment doit-on s’y prendre… 

    Larme et dégelée.

    A force d’entendre moult congratulations, il s’en alla, d’un pas lent et sourd, se réfugier dans son cabinet.
    Là, il avait la certitude de laisser choir son esprit dans un bain de quiétude et de tranquillité.
    – Enfin, se dit-il, je vais pouvoir me rafraîchir les idées !
    Mais quelle ne fut pas sa stupeur lorsque celles-ci se mirent à bouillonner et à s’auto-congratuler en une liste longue « comme un jour sans pain » ! (Version originale)
    « Tu es bien né, même si ta santé était quelque peu fragile….
    Ton éducation fut brillante.
    Ta résidence est prestigieuse !
    Ton mariage, bien qu’arrangé, est une réussite. Bien que quelques rumeurs dévastent ton pauvre cœur …
    Tu as fait de grandes, très grandes choses ! »

    Il s’enfonça dans son fauteuil, posa ses mains sur les accoudoirs et laissa tomber sa tête sur son buste. Il soupira…

    Tout à coup, un « Oui mais » surgit de nulle part et enfla, telle une foule en furie, hurlant, le poitrail en avant :
    – Faut-il te rafraîchir la mémoire ? Le faut-il ?
    Il réprima un frisson d’horreur.
    – Qui ose m’invectiver de la sorte ?

    Un méchant coup de vent lui souffla la réponse :
    – Le peuple !
    – Le peuple ? répéta-t-il….

    Les cris emplirent le cabinet :
    – Les greniers sont vides !
    – Nos femmes ne font plus le pain,
    – Nos enfants meurent !
    – Nous n’en pouvons plus…
    – Vous aviez promis… vous n’avez pas tenu…
    – Faut-il vous rafraîchir les idées ?

    Une folie meurtrière déferla dans toute la cité.

    La nuque fut prestement rafraîchie.
    Le couperet tomba.
    Cela jeta un froid, ce lundi 21 janvier 1793.

    © Clémence

  7. Grumpy dit :

    Par un été de canicule j’avais eu l’idée que je trouvais rafraîchissante de proposer aux amies de mon Cercle d’idées d’aller passer une fin de semaine à la campagne.

    J’ai donc invité : l’improbable Idée Saugrenue, la déjantée Idée Folle, l’incontrôlable Idée Surréaliste, l’empoisonnante Idée Fumeuse, la bornée Idée Courte, la styliste Idée Innovante, la déprimée Idée Suicidaire, l’aristocrate Idée de Génie, la simplette Idée Claire, l’emmerdeuse Idée Contradictoire et la snob Idée Alamode.
    Moi-même me nommant Idée Lumineuse.

    Mais quelle idée j’avais eue là !
    Quelle idée avait bien pu me passer par la tête ?

    L’idée c’était que, vu la pagaille proche de la bataille qui s’était déclenchée lors de la dernière réunion de notre Cercle (un crêpage de chignon entre Idée Contradictoire et Idée Fumeuse qui, en manque, avait eu la mauvaise idée d’allumer une cigarette) il était impératif d’entamer un débat sur le sujet du respect et de la tolérance afin que toutes puissions mettre de l’ordre dans nos idées.

    Sans quoi notre Cercle d’idées risquait bien de se déliter.

    Une réunion fut donc organisée, chacune ayant été invitée à déposer au préalable sa stratégie dans la boîte à idées.

    Il fut constaté lors du dépouillement que toutes fourmillaient d’idées : des idées fortes pour Idée Surréaliste, des idées-cadeaux pour Idée Innovante, une haute idée de soi pour Idée Alamode, aucune idée d’Idée Claire, mourir pour ses idées d’Idée suicidaire, mourir de mort lente pour Idée fumeuse, idée reçue pour Idée courte, refus du débat pour Idée Contradictoire, seules Idée Saugrenue et Idée Folle étant du même avis.

    Finalement c’est Idée de Génie qui avait de la suite dans les idées qui suggéra qu’il valait mieux se faire à l’idée que la meilleure idée pour le moment serait de marquer une longue pause de réflexion avant que notre Cercle ne reprenne ses réunions.

    Son idée c’était qu’au final, chacune ayant bien rafraîchi ses idées, nous en arriverions à une réconciliation dont on n’avait même pas idée du prix.

    Et il ne s’en trouva pas une qui eût du mal à accepter cette idée.

  8. Caroline Bouthors dit :

    S’allonger sur un oreiller d’herbes
    Plonger les yeux au ciel vibrant
    S’inonder de lumière et de vent

    Inspirer les nuages par la narine droite
    Les expirer par la gauche
    Retenir son souffle en attendant la pluie

    En apnée, la pensée glisse en frisson sur la peau
    Le ventre s’arrondit
    L’air de ma vie rafraichit

  9. Emmi A dit :

    « Rafraîchisseur d’idées »

    Indications :
    Traitement symptomatique des idées vieillissantes, flétries, sèches d’intensité légère ou modérée, ou voire inexistantes.
    Peut également s’utiliser en prévention pour renouveler son stock d’idées ou garder la tête froide .

    Composition :
    Bonbon de pâte blanche pelliculé de sucre rouge dans un sachet de 250g.
    Arôme : fraise tagada.

    Posologie et mode d’administration :
    A croquer ou laisser fondre selon préférence.

    Pour un traitement symptomatique prendre un demi sachet à un sachet tant que la crise est aiguë, diminuer les doses dès améliorations des symptômes.

    Pour un traitement préventif consommer un ou plusieurs bonbons sans dépasser 6 bonbons par jour jusqu’à la fin du sachet.

    Contre-indications :
    Aucune.
    Sauf intolérance à l’ouverture d’esprit et au changement de point de vue.

    Mises en garde et précautions :
    Une consommation excessive peut amener un excès de bonne humeur voir une hyperactivité nerveuse dû à la consistance en sucre.

    Effets indésirables :
    A ce jour aucun effet indésirable n’a été relevé.

    Conservation :
    A température ambiante.

    • Odile Zeller dit :

      Quelle super bonne idée
      Merci
      Odile

    • Je dirai que le risque d’hyperactivité serait plutôt due aux nombre incroyable d’additifs alimentaires ds ces bonbons, reconnus pour certains comme étant responsables de l’hyperactivité des jeunes enfants qui y seraient exposés trop souvent. Si on prend en compte que l’hyperactivité (la vraie pas l’hyperkinésie) est généralement contre productive on peut se dire que en fait, il vaudrait mieux ne pas manger de bonbons de cette marque si on veut se changer les idées ou en avoir de nouvelles. Désolée j’ai tendance à tiquer sur ce genre de petites choses…

      Bonne journée.

  10. SB dit :

    Au sens littéral, rafraîchir veut dire refroidir et les idées n’existent que dans notre tête. Comment s’y prendre pour se rafraîchir les idées ? Je suggère de plonger sa tête dans un grand seau d’eau.

  11. Isabelle Pierret dit :

    Sac de nœuds
    « cadeau naissance idées » : elle réfléchit, n’avait aucune idée du sens du message, elle cherchait en vain une info récente concernant un nouveau-né … ce post-it l’interpellait ; et, se grattant la tête, eut une lumière ;
    Non ! pas d’idées de cadeau de naissance à chercher !!! mais un livre de Catherine Malabou, « Que faire de notre cerveau » … elle avait décidément besoin de se rafraîchir les idées.
    Pas uniquement à cause du post-it, non, plutôt à cause de cette addiction induite par les systèmes nous poussant à des comportements prévus, consuméristes de préférence. Et ce livre sensé l’éclairer sur la naissance des idées, elle voulait l’offrir.
    Décidément, cette association d’idées lui permettait de mettre en forme une autre idée, laquelle s’interrogeait sur sa propre émergence… un vertige… comment se rafraîchir les idées afin de conceptualiser plus finement ? ….
    Les idées fausses menaient grand train dans cette actualité de jungle évacuée, de croyance erronée dans les murs, d’extermination syrienne et de soi-disant triomphe de l’argent au bénéfice de tous par un usurpateur américain….
    Sortir des idées fixes, trouver une idée pour avoir une idée claire sur le réservoir potentiel d’idées de nos cerveaux ; sa boite à idées ne fonctionnait plus, petite panne passagère…ou premiers symptômes d’un dysfonctionnement dégénératif ? vite, il fallait se laver le cerveau sans transition, par un wash-out radical, et creuser une idée : le monde des idées s’alimente de nos réalités mais ne sommes-nous pas d’abord la réalité d’un tiers ?
    Comme elle devait s’acquitter du tribut quotidien que lui réclamait son inconscient, elle se mit au frais sur son ordi, les doigts un peu gourds, et attendit le rafraichissement de la page…. C’était compliqué, sa pensée s’absentait pour cause de fatigue. Elle se perdit dans l’univers cotonneux du vide progressif et fondit dans le bain chaud où germent les idées neuves : lâcher prise et se laisser engloutir, pour en ressortir avec des idées fraîches.
    Le réveil la surprit la tête sur le clavier, des mots plein le cerveau, dans un ordre étonnant : un nouveau monde l’accueillait, elle y entrait avec sérénité et fraicheur, elle avait une idée, une idée iodée.

  12. AB dit :

    Envisagez littéralement l’expression :
    » Se rafraîchir les idées «
    et expliquez-nous comment doit-on s’y prendre

    Lorsque j’étais enfant, ma mère me disait souvent,
    – « Va dans ta chambre te rafraîchir les idées ». Elle canalisait ainsi ma vitalité.
    J’ai mis longtemps à comprendre ce qu’elle voulait me dire. Je m’en allais d’abord, vers la salle de bains afin de me rapprocher du point d’eau, mais devant son insistance et mon incompréhension, elle m’indiquait avec son doigt la porte de ma chambre.
    Je me retrouvais à m’imprégner d’une lingette mouillée au cas où l’humidité aurait transpercé mon crâne et je m’inventais de nouvelles histoires qui pourraient corroborer à sa demande.
    – m’éjecter dans l’espace, mais pour moi aucune place. Ainsi, changer d’air dans une nouvelle atmosphère, en apesanteur. Tout compte fait, j’aurai trop mal au cœur et pas sûr que l’eau coule à flots.

    – Dans mon innocence, imaginer qu’une injection glacée en pleine matière grise m’offrirait des surprises, mais pas de médecins pour ce traitement, on n’a pas idée !

    Le temps a passé et la petite fille devenue adulte depuis bien longtemps, se demande parfois comment encore se rafraîchir les idées en sachant que vouloir faire de temps en temps le ménage à idées est déjà une façon de se rafraîchir puisque l’idée de le faire est venue.
    Se poser tranquille dans un coin du salon n’est parfois pas nécessaire.
    Plutôt observer timidement, analyser travers, effets pervers, esprits chagrins et situations en complications me donnent à mouvoir ce pot qui s’habille de bonheur d’espoirs ou de désolation. Il y a les joies inattendues, les amis que l’on attendait plus ou les secrets qui se révèlent et dont vous ignoriez la fatalité ou la félicité.
    Mais, quand ce ménage s’avère trop fatigant, j’ai une ultime façon de me rafraîchir les idées. Rassurez-vous, inutile de me rendre au Pôle Nord, là, j’aurai totalement tort, tenir la route est la meilleure façon de n’avoir aucun doute.
    Alors, je me rends près de La Fontaine, pas celle qui vous offre de l’eau, mais bien, notre poète français, je me surprends à réciter quelques-uns de ses vers. Toucher le secret de son seau à idées est l’un de mes rafraîchissements préférés. Ma main glisse sur le rayon des livres de ma bibliothèque, elle s’arrête chez Hugo ou Molière et bien d’autres encore et j’en conclus qu’ils étaient tout à fait fantastiques, que leurs idées restent en nous scellées.
    J’en prends des sueurs, il ne me reste peut-être qu’à mettre ma tête dans le réfrigérateur, mince alors, ça me fait peur !
    Une dernière piste. Avais-je peut-être raison quand petite fille, je me dirigeais à la salle de bain juste idée de me rafraîchir.

  13. Anne-Marie dit :

    Pour vous rafraîchir les idées
    Allez prendre un grand bol d’air
    Tapez du pied dans un caillou
    Laissez s’échapper vos pensées
    Arrêtez-vous un moment
    Concentrez-vous sur l’instant
    Sentez le vent vous frôler
    Regardez autour de vous
    Humez l’odeur de la terre
    Écoutez les oiseaux chanter
    Admirez les feuilles vermeil
    Et si un rayon de soleil
    Vient vous caresser la joue
    Surtout ne pensez à rien !

    © ammk

  14. Delphine B dit :

    C’est très simple !
    Coupez soigneusement votre tête en deux.
    Epelez finement la peau la plus tendre et ne gardez que la moelle la plus dense et les noyaux.
    Rincez le tout abondamment, puis ajoutez un soupçon de rire, une cuillère de colère et deux grains de folie.
    Mélangez jusqu’à obtenir une pâte homogène, asseyez-vous et fredonnez le premier air qui vous passe par… heu… le coeur.
    Une fois la pâte émue, restez maitre de vos émotions, penchez vous le plus délicatement possible près d’elle et écoutez.
    Ne soyez pas surpris si une idée neuve vous saute aux yeux ! ( c’est en général ce qui se passe quand on vide son cerveau de tout ce qui l’encombre)
    Dans le cas contraire, soyez patients et allez faire un tour.
    En rentrant chez vous, l’idée aura jailli – et vos invités peut-être aussi.
    Restez concentrés, croyez en vous et souriez !

  15. Ce rat fraîchit les « i » en « d ».

    Rho mais quel infâme bonhomme !
    On ne va plus rien y comprendre.
    Les idées deviendront ddées, l’on voudra les remplacer par des dés, qu’on pourrait lancer au hasard. Et alors nous ne retrouverions plus nos idées.
    Il y fait froid dans un monde où les idées sont prises au vent, incertaines.

    Ce rat fraîchit les « i » en « d ».

    Oh mais quelle idée ingénieuse !
    Nous y trouverons de nouveaux mots.
    Les jolis mots et les beaux mots formeront de nouvelles idées.
    Un peu de beaumocoeur…

  16. Catherine M dit :

    Se rafraîchir les idées

    Iris est déboussolée
    Depuis quelques temps elle n’a plus beaucoup d’idées
    Elle ne se souvient de presque rien
    Pas malin !
    Alors elle grimpe au grenier
    Jette un coup d’oeil circulaire
    Se précipite vers la petite étagère
    Et récupère une vieille boîte couverte de poussière.
    Elle l’époussette délicatement
    Et devinez ce qu’il y a dedans ?
    Des idées !
    Certes un peu usées et cabossées
    Mais en grande quantité
    Elle n’a plus qu’à faire son choix,
    Mais elle ne sait plus où donner de la tête
    Quel casse-tête !

    Il y a des idées noires, des idées folles
    Des idées saugrenues, des idées reçues
    Certaines fausses, d’autres claires
    Plein d’idées en l’air
    Des générales, des courtes
    Beaucoup de drôles d’idées
    Quelques-unes aussi qu’elle a envie de creuser…
    Elle veut toutes les récupérer, mais sa préférée
    C’est la toute petite au fond, si abîmée,
    Qu’elle va tout doucement la caresser
    Pour qu’elle puisse, enfin, reprendre la forme de son plus cher secret.

  17. Nadine de Bernardy dit :

    Envisagez littéralement l’expression: « se rafraîchir les idées » et expliquez nous comment doit-on s’y prendre.

    D’abord, je ne me suis jamais posé le question, car pour rafraîchir ses idées, il faut d’abord en avoir.Des idées.
    Faut-il en faire le tri,doit-on les rafraîchir toutes ,ou une partie?
    Sont-elles si décadentes,obsolètes qu’il faille les rafraîchir telle une façade décrépite
    Doit-on les arroser,les repeindre,leur ajouter une notion novatrice
    Les rafraîchir par rapport à quoi.A ce que l’on pense où à ce qu’en pensent les autres,à une norme quelconque
    Les rafraîchir parce qu’il y fait chaud? Il y aurait des idées d’hiver et des idées d’été
    Le rafraîchissement doit-il s’apparenter à une remise en question des idées
    Doit-on le faire régulièrement,seul,à l’aide d’un coach en rafraîchissement d’idées
    Faut-il une autorisation,un permis.Si le rafraîchissement n’a pas lieu,est ce passible d’une amende
    Une question en amenant une autre,j’en suis à me demander s’il est vraiment judicieux d’envisager,littéralement,une opération de cette envergure
    Un rafraîchissement d’idées ne se fait pas à la légère,il demande réflexion.On engage son avenir,c’est un investissement à long terme
    Et si ce rafraîchissement menait à l’anarchie,le chaos; où si, trop rafraîchies,les idées s’enrhumaient et passaient de vie à trépas faute d’un traitement approprié
    Si moi,je rafraîchis mes idées, et pas les autres,avec qui vais-je échanger dorénavant
    Non,décidément, cette idée ne me plait pas plus que ça .Je préfère les idées préconçues aux idées fraîches….
    Je ne pose pas la question de comment s’y prendre mais: doit-on s’y prendre.

    J’attends des réponses!

  18. ourcqs dit :

    Se rafraîchir les idées « 

    Comme pour un tableau de maître, procédons par petites touches.
    Les premières pour effacer les vernis qui assombrissent, ternissent l’ensemble. Couches superficielles qui s’étalent, se superposent, uniformisent, et escamotent
    l’essentiel.
    Les suivantes seront plus subtiles. Des nuances oubliées vont réapparaître peu à peu, épaisseur ou finesse dans le traitement des sujets, des hésitations deviennent perceptibles, et les influences diverses se révèlent.
    L’évolution des contours, de la palette dévoilent des cheminements , des retouches, qui éclaircissent les racines de nombreux repentis.
    Débarrassées du superflu ou des scories, les idées s’éclaircissent et le regard a changé !! Nouvel éclat .

  19. PEHENNE dit :

    Le thermomètre à idées n’a pas encore été inventé malgré les efforts répétés et incessants du professeur Norbert Concept, dont on connait la célèbre formule : « Il n’est pas plus nécessaire de se tremper la tête dans le ruisseau pour se rafraîchir les idées que de se faire un shampoing pour avoir les idées claires ».
    On peut, au passage, admirer la formule qui, sous une simplicité touchante et presque enfantine, résume, en un tour de main, trente-deux années de travaux sur la relation entre la température extérieure et la température intérieure du cerveau.
    Sa démonstration a fait l’objet d’une célèbre communication au Collège de France.
    Osons la résumer :
    Prenez un Inuit. Il est là, assis au bord de son trou à attendre que le poisson morde. Il a passé deux heures à creuser ce trou, à tenter d’en faire un rond dans la glace qui, à peine l’a-t-il retirée, se reforme. Dans le grand Nord, l’eau est sournoise.
    Et bien cela ne l’énerve pas. Il ne se prend pas la tête. En un mot comme en cent : ça ne lui échauffe pas le cerveau ! On peut même dire que cela ne l’empêche pas de garder la tête froide
    Cette formidable capacité est le fruit de l’expérience. Il faut dire que ça fait des générations que les Inuits font des trous dans la glace pour pêcher du poisson. C’est devenu quasi génétique chez eux.
    Vous vous direz : en gardant la tête froide il n’a, à priori, pas besoin de se rafraîchir les idées et bien détrompez-vous …
    Il faut être sot pour confondre avoir froid à la tête et se rafraîchir les idées. Ce n’est pas parce qu’il est assis à ne rien faire que ce n’est pas confus dans sa tête. Prenez celui qui est à gauche (là, le professeur appui son exposé en passant sur un grand écran, des photos d’Inuits à la pêche, et il désigne l’un d’entre eux) : il se demande s’il a bien fermé la porte de son igloo ou s’il n’a pas oublié de fermer le gaz en partant ou bien ce que fait sa femme pendant qu’il glande au bord d’un trou etc. etc. A la fin il ne sait plus où il en est. Cela devient confus dans sa tête. Il a beau être dehors par moins trente degrés, même protégé par sa capuche en peau de phoque doublée de satin, il a besoin de se rafraîchir les idées.
    CQFD.
    C’est dire qu’il n’y a aucune relation entre la température extérieure et la température des idées.
    Cette brillante démonstration n’a pas pu être transposée de façon scientifique mais elle est tellement éclatante qu’en définitive nous nous passons fort bien du thermomètre à idée.

    PEHENNE

  20. Nic dit :

    Prenez un beau bouquet d’idées,
    Fraîchement récoltées dans le pré du voisin
    Laissez-les se reposer un bon moment
    Profitez-en pour penser à autre chose
    Chantez, rêvez, comme il vous plat
    Revenez à votre bouquet
    « Ciel ! Elles ont séché ! »
    Encore un bon moment dans de l’eau bien fraîche
    Elles y gagneront de la fraîcheur
    Mais auront perdu toute leur saveur.
    Conclusion :
    Pour qu’une idée soit meilleure,
    La consommer sitôt récoltée

  21. laurence noyer dit :

    Mettons de l’o dans nos idées !

    Quand nos beaux mots voguent à vau l’eau
    sur le bateau de nos désordres.
    Quand nos propos sonnent le faux
    et que les ragots nous endorment.
    Quand nos folies se désordonnent
    Au tableau de nos idéaux ;

    Mettons de l’o dans nos idées !

    Quand Erato ne nous accorde
    aucune icone, aucun symbole.
    Quand le protocole nous impose
    ses formulations monotones .
    Quand nulle prose cogne à la porte
    et que le morose nous désole ;

    Mettons de l’o dans nos idées !

  22. durand dit :

    Bon…ben souvent, vous avez un vieux tas d’idées stocké dans le grenier du crâne. Entassé serait peut-être plus juste.A priori ça ne peut pas déborder. C’est du solide. Ca a été bien emballé, ficelé, étiqueté. Et la poussière, c’est du costaud!

    Mais un jour,les étagères de l’expérience ploient sous le poids des souvenirs. Les planches de l’inconscient fatiguent et pan….un matin, le bois lâche et vous vous prenez quelques échantillons de concept sur l’oreille. Et sur l’oreille, c’est douloureux…en plus d’être bruyant!

    En général, ce sont des ruines plutôt délabrées, de celles que vous ne visitez qu’une fois par an, le jour d’admiration de votre propre patrimoine.

    Vous ramassez un vieux bout de conscience tout chiffonné. Une drôle d’idée tordue…et que le temps passé dans la vacuité de votre esprit a encore un peu plus ramolli.

    Vous vous tâtez le rachidien, espérant y retrouver quelque bouts de moelle. Mais non, c’est tout vert de cuivre, gris misérable et noir d’extraction de charbon.

    Le livre des vieilles recettes est posé sur la table. On y trouve toutes les solutions pour raviver les lueurs, recoller les veines du marbre, dégraisser les carcasses.

    Vous vous lancez dans le rafraîchissement. Avec les précautions d’un astronaute cueillant sa première fleur sur la Lune, vous dégagez les premières couches. Rien que du moisi, de l’humidité rance, celle qui troue les coques des bateaux et les têtes des chasseurs de gibier d’eau.

    Mais sous les croûtes, pas d’horizon, pas de plage! Vous grattez, vous grattez…jusqu’à l’évidence. Vous n’avez plus rien dans les mains et la tête sur les bras.

    Et vous regrettez vos petits tas de poussières…vous en faisiez parfois de si belles étoiles de fond pour un balcon sur le ciel.

    • danielle 78 dit :

      Merci Durand pour ce joli moment. Cette lecture rassure sur les idées de votre grenier qui même vieillies, abandonnées produisent encore et toujours des images inattendues, des rencontres de mots improbables, des trésors d’imagination pour le plus grand plaisir des vos lecteurs. Ca me donne envie d’aller visiter mes étagères et peut-être y découvrir quelque « chef d’oeuvre en péril » à sauver de toute urgence !

      • durand dit :

        Merci Danielle pour votre regard perçant de lectrice avertie (Eh…n’en fait pas trop…!)qui contrairement à l’œil de perdrix m’incitera à continuer de sautiller de voie de jongleur en traverses poétiques.

        En vrai cheminot de l’écriture!

        Bonnes 24 heures!

  23. Jean Louis Maître dit :

    Se rafraîchir les idées

    Conseils aux candidats

    En cet automne des primaires
    En cet automne déprimant
    Brassez de l’air !
    Vendez du vent !
    Renouvelez notre atmosphère !
    Demain sera bien mieux qu’avant !

    Conseils aux banquiers

    Pour se rafraîchir les idées,
    Pour éviter le burn-out,
    Se dérider,
    De tout se foutre,
    C’est la recette validée
    Pour connaître la banqueroute !

    Conseils aux amants

    Certes, l’amour est éphémère
    Mais afin qu’il dure longtemps,
    Comme le lierre
    Ou le chiendent,
    Variez vos préliminaires,
    Et saupoudrez-les de piment !

    Conseils aux cuisiniers

    Surtout, ne pas se suicider
    Si le poisson sent le mazout !
    Péroxydez
    Le au vermouth !
    N’oubliez pas de le vider
    Et servez-le en casse-croûte !

    Conseils aux écrivains
    N’allez pas pousser la grammaire
    Dans les orties, Ô sacripants !
    On la vénère
    Incontinent !
    On couche avec le dictionnaire
    Et Bescherelle, évidemment !

    Conseils aux jardiniers

    Il faut de l’eau aux orchidées,
    Mais renoncez au goutte-à-goutte !
    Pulvérisez !
    En avant toute !
    Et méfiez-vous des aphidés !
    En un instant, ils vous les broutent !

    Conseils aux… conseilleurs
    Mon seul conseil : il faut se taire !
    C’est assez de vos boniments,
    De vos manières,
    De vos serments !
    C’est d’ailleurs ce que je vais faire
    Je signe mon licenciement !

  24. ducos dit :

    Tout d’abord les sortir de sa tête. Toutes sans exception, ne laisser que les futiles et celles qui virevoltent sans s’accrocher. Prendre les plus noires, les plus tristes, plus plus tenaces.
    Utiliser un seau, tout simple à anse. le remplir d’eau fraiche, y glisser des galons pour maintenir la température. Plonger les idées dans le seau et les laisser tremper durant une heure au moins. Pendant ce temps, appeler une amie, prendre un bon livre, boire un thé fumant.
    Au bout d’une heure, jeter l’eau du seau dans les toilettes ( ou dans le jardin pour arroser les fleurs).
    Remboursement de la consommation d’eau possible si inefficacité du process

  25. Dolorès dit :

    Avaler à jeun une lampée de calva.
    C’est ce que faisait Grand-Père.
    Un jour que je le questionnais sur ce rituel décapant, il me répondit :
    « Cela dissout la glu des cauchemars. »

    C’était sa façon de se rafraichir les idées.
    Chacun la sienne.

    Plonger tête la première dans la neige vierge.

    Raviver les couleurs ternes des murs de sa vie.

    Ranimer la flamme des sentiments sans craquer d’allumette.

    Prendre un traitement bio contre les cafards neurophages.

    Refroidir la bouteille de champagne dans un sac de glaçons.
    Laisser les bulles s’échapper.
    Faire des bulles de savon.
    Laisser la lumière les iriser.

    La magie de la vie.

  26. Odile Zeller dit :

    Mode d’emploi pour se rafraîchir les idées
    1 avez vous des idées oui/non
    Si non passez directement au 10
    2 savez vous faire un café glacé oui/non
    Si non Vous trouverez la recette sur le blog les créatifs.com
    3 avez une heure libre?
    Si non allez au 10 et revenez plus tard !
    Si oui asseyez vous a une table et ouvrez un cahier.
    4 faites silence pour concentrer votre pensée.
    Si impossible allez au 10
    5 avez vous plus de 10 idées à rafraîchir oui/non
    Si non allez au 10 et revenez plus tard
    6 êtes vous capable de distinguer les idées défraîchies des idées neuves oui/non
    Si non vous trouverez un mode d’emploi faire le tri dans ses idées sur le blog créatifs.com
    7 buvez le café glacé d’un trait et faites le vide dans votre tête.
    Vous bloquez ? Passez au 8
    8 sous l’effet du froid et de la caféine, vous rédigez une phrase pour chaque idée en vois concentrant intensément.
    Vous n’y arrivez pas ? allez lire les instructions clarifiez vos idées sur notre blog créatifs.com
    9 rafraîchissez chaque idée en ôtant dans chaque phrase adjectifs et adverbes. Verbalisez votre expression. Bravo vos idées sont rafraîchies!
    Ces termes grammaticaux vous agacent ? Allez au 10
    10 merci de votre attention, nous espérons vous avez voir été utile. la procédure vous a été facturée 10 € par étape TVA comprise et le prélèvement a été effectuée à chaque étape. La société vous avez des idées vous remercie et espère vous retrouver bientôt sur son site les créatifs.com

  27. George Kassabg dit :

    Comment se rafraîchir les idées littéralement ? Il faudrait pour cela… renaître. En effet, nos idées dépendent du vécu. Les idées ne tombent pas du ciel.
    À défaut d’une telle renaissance, on devrait obtenir une première dose de rafraîchissement en changeant quelques habitudes.
    Par exemple, diminuer la dépendance quotidienne sur l’auto et se promener dans la forêt et non pas dans un voisinage habituel riches en magasins et cafés, etc.
    On pourrait enrichir la liste avec de nouveaux livres et de nouvelles conversations… (valable tout aussi bien si cela se passe dans la même cabane). Courage et force.

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