L’imagination prend son temps

Éveilleur d'idées ®

Très rares sont les personnes capables d’imaginer puis de créer en étant pressées par le temps
Dans le document ci-dessous, même si vous ne parlez pas anglais,
vous allez vite comprendre le sens de l’expérience très intéressante menée avec des enfants.

Temps 1 – Les enfants doivent d’abord imaginer un dessin dans un laps de temps très court
Temps 2 – Ensuite, ils ont du temps devant eux.


Il ne suffit pas de claquer des doigts pour que notre imagination démarre au quart de tour. Cette belle faculté n’ouvre grand son zèle créatif que lorsque le temps est donné à la songerie, la rêverie, la divagation et même à l’ennui.
C’est une erreur de solliciter le concours de son imagination en voulant qu’elle réponde sur le champ. Il ne suffit pas d’un clic pour qu’elle s’active. Il faut s’armer de patience, ce qui n’est guère dans l’air du temps.

Trouver ou chercher ?

Pour savoir si votre imagination est éveillée ou assoupie quand vous travaillez sur un écrit, observez, lorsque vous avez besoin d’une comparaison, si votre esprit se donne de la peine pour la chercher ou s’il la trouve spontanément. Si votre esprit cherche par élimination parmi les comparaisons meublant votre mémoire, votre imagination dort encore.

Généralement, quand on cherche une comparaison ou une métaphore on s’enferme dans un large glossaire de clichés et de lieux communs. L’inventer, c’est toujours mieux

« L’impuissance créatrice s’appuie sur les clichés »

Richard Brautigan, poète, romancier, nouvelliste américain.

3 réponses

  1. Laurence Noyer dit :

    j’ai participé une fois à un atelier d’écriture
    en groupe, dans le temps imparti, où il fallait rendre sa copie, lire devant les autres, etc
    je suis partie avant la fin

  2. Souris verte dit :

    🐀 Il est bien connu que ‘ l’ennui ‘ est nécessaire pour la créativité.

    Pour le temps ? Qu’en est-il des ateliers d’écriture où les sujets sont traités dans un temps donné ?
    On met la machine à tourner, on passe le pré-lavage, on se lessive les méninges et c’est direct essorage 1200 tours.

    Voilà pourquoi, dans mes ateliers, je donne toujours un incipit à traiter (ou un sujet de leur choix) chez soi. Au calme laissant l’idée vagabonder et le ‘ héros ‘ prendre sa place.

    Et ça marche. Ce n’est pas pris du tout pour un ‘ devoir ‘ mais pour garder le fil, établir le contact en lisant leur écrit (ou non) au début de l’animation suivante.

    Laisser le temps au temps est de moins en moins d’actualité !

    Merci Pascal qui nous donne du grain à moudre.

  3. Stéphanie dit :

    Vidéo très intéressante merci, cela permet de remettre certaines choses à leur place…Laissons nous du temps !

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