Exercice inédit d’écriture créative 145

Elle n’en pouvait plus.
Monter, descendre, monter, descendre.
Toujours et encore !
Sa vie se résumait en va-et-vient incessants,
elle…

13 réponses

  1. Clémence dit :

    Elle n’en pouvait plus. Monter, descendre, monter, descendre. Toujours et encore ! Sa vie se résumait en va-et-vient incessants, elle…

    Je monte, je descends
    Lentement d’abord,
    Un petit coup de pied
    Un petit coup de main
    Je monte, je descends
    Un coup de rein,
    Mes jambes se replient
    Je monte un peu plus haut,
    Un coup de rein,
    Plus fort cette fois,
    Je tire sur mes bras,
    Mes jambes sont une mécanique
    Mes bras ont leur dynamique
    Je monte, je descends
    Encore, encore !
    Toujours plus haut
    Je vois un peu plus loin
    Je vois au loin
    Je vois d’en haut….
    Mais je descends
    Sans avoir le tournis
    Je vois la terre
    Je vois l’herbe
    Je vois le monde tout petit
    Je vois le monde de mes pieds
    Que j’oublie souvent de regarder …
    Je monte, je descends ….

    Je fatigue….

    – A mon tour, à mon tour, réclame la gamine !

    Et c’est reparti pour un tour….

    Je fatigue….

    – A mon tour, à mon tour, réclame le gamin !

    Et c’est reparti pour un tour….

    Je fatigue….
    Je n’en peux plus….

    – Un tour, mais voyons, ce n’est pas un tour
    Se dit l’escarpolette, à moins que …..

    Poussez-vous, voilà Mademoiselle !

    Mademoiselle s’avançait
    Dans une robe de satin rose
    Gonflée de jupons mousseux
    Le visage frais ombré d’une capeline

    Elle s’essaya aux plaisirs de l’escarpolette
    L’escarpolette resta suspendue

    Fragonard tenait sa palette…

  2. La mer
    Elle n’en pouvait plus.
    Monter, descendre, monter, descendre.
    Toujours et encore !
    Sa vie se résumait en va-et-vient incessants,
    elle… en avait assez, elle rêvait de lagon bleu, de ciel encore plus bleu, d’absence de vent, de juste une petite brise pour la faire frissonner. Elle rêvait d’apercevoir la haute silhouette des palmiers, de sentir barboter les vacanciers…. Mais ce n’était pas ce sort là qui lui était réservé.
    Des falaises sombres et austères à perte de vue, déchiquetées à souhait, étaient son quotidien. Sa seule distraction, caresser un phare coloré, sinon elle se heurtait irrémédiablement aux rochers et quand ce n’était pas aux rochers c’était aux digues qui l’empêchaient de voir toute activité humaine. Ces allées et venues l’épuisaient; toujours suivre le rythme du vent qui régnait en maître absolu sur cette portion du globe tel était son destin. Le pire c’étaient les grandes marées, sa surface était fouettée par les pluies, dans la journée elle n’apercevait que durant quelques heures un ciel aussi gris qu’elle. Elle était poussée, bousculée, on l’obligeait à se cabrer toujours plus haut toujours plus fort dévastant tout sur son passage. Parfois elle implorait les astres, la lune la regardait avec un sourire narquois, depuis longtemps elle avait compris qu’elle ne pouvait pas lui faire confiance, quant au soleil il préférait faire le beau dans d’autres contrées !
    Ce n’est qu’à marée basse, qu’elle reprenait son souffle, s’apaisait pour quelques heures, elle pouvait alors apercevoir quelques baigneurs frileux, mais bien vite le rythme infernal reprenait…. elle ne se souvenait plus quand tout avait commencé et se demandait si un jour cela s’arrêterait !….
    Geneviève de mesmotsdoubs

  3. Sabine dit :

    Elle n’en pouvait plus.
    Monter, descendre, monter, descendre.
    Toujours et encore !
    Sa vie se résumait en va-et-vient incessants,
    elle allait de droite et de gauche, parfois tournait sur elle-même. Tous les jours attraper les cacahuètes que les visiteurs lançaient. Plonger dans l’eau du bassin et recracher l’eau sur ces mêmes visiteurs qui riaient niaisement. Subir les doigts des petites filles qui farfouillaient dans son extrémité pour voir ce qu’il y a dedans. Sans repos, attraper les grilles et tirer dessus, on ne sait jamais, si elles cédaient un jour.
    Non, vraiment, être la trompe d’un éléphant enfermé dans un zoo, ce n’est pas une vie.
    ©Margine

  4. Nathalie dit :

    Elle n’en pouvait plus. Monter, descendre, monter, descendre. Toujours et encore ! Sa vie se résumait en va-et-vient incessant, elle aurait tant aimé plus de stabilité. Elle rêvait de se fixer au beau fixe, là-haut, tout là-haut ; comme le font les hirondelles dans le ciel ou le mercure des thermomètres … Elle annoncerait la prospérité, permanente, pour la planète entière.

    Mais elle ondulait, s’hérissait parfois de pics, dessinant une silhouette accidentée sur le graphique : crise de 1930, prospérité des 30 glorieuses, krach boursier, reprise économique, bulle immobilière,… La jolie courbe ne reflétait que la bonne ou la mauvaise fortune des hommes.

  5. durand dit :

    Merci, Françoise pour ce douloureux « roman social ».

    Bonne journée d’écriture…et autre!

  6. Françoise - Gare du Nord dit :

    Elle n’en pouvait plus. Monter, descendre, monter, descendre.
    Toujours et encore !
    Sa vie se résumait en va-et-vient incessants, elle en était certaine : elle continuerait ce train de vie, indéfiniment jusqu’à l’usure finale…

    Après avoir envisagé sa fin, elle se remémora ses débuts. A l’issue de sa conception, elle avait subi une série de tests physiques et psychologiques déterminants pour sa carrière : fluidité de la glisse, vitesse dans l’ascension, aisance dans la descente, résistance aux blocages, endurance…

    Mais elle avait été battue à plate couture par toutes ses concurrentes. Parvenue ainsi bonne dernière, ses choix d’orientation étaient limités, pour ainsi dire nuls.

    Envolés ses rêves de gloire qu’elle avait mis dans la haute couture. Pulvérisées ses ambitions dans la maroquinerie de luxe. Anéanties ses aspirations dans le sport de haut niveau.

    Et désormais, elle était là à monter, à descendre sans cesse sur le sac à dos d’un cancre qui n’était même pas capable de ….

    Elle en était là de ses réflexions lorsqu’elle se trouva coincée. Impossible d’avancer d’un cran. Ni même de reculer. On s’escrima à la décoincer, on tirailla à hue et à dia, on s’acharna tant et tant jusqu’au déchirement fatal.

    Et il advint ce qu’elle avait redouté toute sa vie : elle fut remplacée par un Velcro.

    Extrait du roman « Zip – Vie et mort d’une fermeture Eclair » – Editions La Couturière

  7. DUMOUCHEL dit :

    Elle n’en pouvait plus.
    Monter, descendre, monter, descendre.
    Toujours et encore!
    Sa vie se résumait en va-et-vient incessants, elle n’arrêtait jamais… pas de vacances… pas de repos !
    Il faut dire aussi qu’elle n’avait pas choisi le meilleur des emplois, en effet postuler dans un immeuble de personnes âgées pour leur faire leur travaux, leur ménage, leur toilette, leur courses ! Chaque instant son « bip » sonnait :
    Mme Durand, 11ème, venez vite j’ai besoin de vous
    Mr Machin, 3ème, j’ai une fuite d’eau…
    Au début, tout se passait bien, forcément tout ces petits « vieux » ne la connaissait pas… mais ils l’ont testée, et c’est à croire que le complot s’est généralisé car depuis quelques mois la cadence est infernale !
    Elle va finir par péter un plomb c’est sûr, même son mari lui reproche de ne plus être présente aussi bien pour lui que pour les enfants.
    C’est à peine si elle arrive à dormir 4 heures par jour, elle n’en peut vraiment plus, elle devient folle et des idées insensées lui traversent l’esprit.
    Ce matin là, elle se lève et c’est la petite qui à donné le rythme, vomissements, pleurs, cri ; elle ne veut pas prendre ses médicaments et sa mère monte crescendo en crise, elle va être en retard pour sa tournée et Mme Dupont ne supporte rien, à cause de son mari parti avec une jeunette, la journée risque d’être rude.

    En arrivant chez cette Mme Dupont, elle se rendit compte que cette vieille folle était encore plus furibonde qu’elle : prise de tête, engueulade, et là maman n’en peut plus, se jette sur la vieille et l’étrangle mais cette acharnée se débat, maman ne lâche rien et l’autre finie enfin par tomber : maman sourit… c’est grave je crois, j’ai l’impression qu’il ne va pas falloir la chatouiller aujourd’hui.
    Elle continue sa tournée, quelques uns (sentant qu’elle était différente) décidèrent de ne pas trop jouer avec ses nerfs pour l’instant, mais d’autres, moins observateurs continuèrent le petit manège des allers et venues… à leurs risques et périls d’ailleurs, elle était devenue complètement « dingue » : égorgea celle du 4ème avec son chat, noya Mme Vals dans son bain, décapita l’écervelé du rez de chaussée, fouetta le sadique du 13ème, scalpa la coiffeuse du 6ème.
    Elle rentra de bonne heure et de bonne humeur ce soir là et nous annonça que l’on partait pour l’Autriche où elle avait trouvé un boulot de secrétaire juridique, qu’elle avait une maison de fonction et que tout ces vieux devraient chercher quelqu’un d’autre….

    Jamais elle nous avoua ses meurtres… mais papa et moi savons car nous la sentions si mal que nous l’avions surveillé pendant cette journée… Papa passait derrière elle, pour faire le « nettoyeur ».

  8. Jaine dit :

    Elle n’en pouvait plus.
    Monter, descendre, monter, descendre.
    Toujours et encore !
    Sa vie se résumait en va-et-vient incessants,
    elle…
    est une petite elfe qui habite sur PANDORA, lune mystérieuse située non loin de la terre. Lunile, qui veut dire Lumière Bleue, partage cet endroit avec une multitude d’autres petites elfes qui ont la précieuse générosité de sauvegarder l’humanité entre les êtres humains… et certes l’ouvrage est rude !

    Lunile est la benjamine d’une famille nombreuse. Elle a 11 sœurs ; elles se révèlent toutes dotées de grâce et excellent de dévouement chacune dans leur mission.
    Néanmoins, devant l’ampleur de leurs obligations, elles se découragent parfois. Leur maman, Chant d’Or, leur chante alors une mélodie aérienne aux notes cristallines…

    Cependant,
    nous autres humains
    ignorions jusque là
    l’existence de ce petit monde
    empli de bienveillance,
    jusqu’à ce que Monsieur Pépa,
    initié à la lumière des ombres,
    nous la révéla…

    mais chut, allons au delà.

    Vint le temps où sur la terre, le besoin s’intensifia, et ce matin, là….

    Avez-vous remarqué
    que c’est souvent le matin,
    que se montre
    le chemin du divin ?

    Donc ce matin là, Lunile et ses sœurs, exténuées de fatigue à semer la lumière qui espère, dans un va et vient incessant entre Pandora et la terre, … là où il est question de misère et de guerre…. se désespèrent…

    Lunile suggéra :
    « ne pensez-vous pas, qu’il serait plus malin
    d’éclairer les humains
    en s’inspirant de leurs bonnes idées ?
    Reprenons les idées d’humanité,
    celles qui au fil du temps se sont encrassées,
    lavons – les,
    classons-les pour les ranger dans des boites de couleur… »

    L’elfe Lunile, quel gentil diablotin !

    Depuis lors, entre Pandora et la terre, lieu inconnu de tous excepté de Monsieur Pépa, se dresse un haut mur multicolore fait de boites de toutes les couleurs…

    Devinez la couleur de la boite où sont rangées les idées du cœur ?

  9. ourcqs dit :

    Elle débutait toujours très haut sa journée, en incriminant son réveil-matin, avant de redescendre avec des mots très doux pour ses petits chéris. Après c’était une succession d’échauffements, d’aigus dissonants aux basses profondes avec les étudiants et choristes , vocalises épuisantes, quel rythme ! Le soir, les représentations, contre ut attendu, elle jouait sur des tonalités variées,vibrations subtiles pour incarner des personnages dramatiques, ou de plus joyeux drilles, pour que la moindre émotion soit perceptible. Loin de la Castafiore et consorts ! Mais elle était fatiguée, soupirait, rêvait d’être une voix chaude mais plate, monocorde, pour murmurer, tout simplement, sans exercices, spontanément ….

  10. Antonio dit :

    Elle n’en pouvait plus.
    Monter, descendre, monter, descendre.
    Toujours et encore !
    Sa vie se résumait en va-et-vient incessants,
    elle rêvait de se poser, longuement, dans la mesure du possible, bien sûr.
    Mais non, dès qu’elle marquait une pause, on lui soufflait aussitôt dans les bronches pour reprendre la même ascension, la même descente, et parfois de plus en plus vite. Elle était très appréciée et ne chômait pas dans la rues des lombards.
    Faut dire qu’elle avait de l’allure, la petite, un sacré morceau, elle balançait bien et elle était majeure en plus.
    « So what ? »

    Même Miles Davis a commencé avec la gamme de blues !

  11. Béryl Dupuis-Méreau dit :

    Elle n’en pouvait plus.
    Monter, descendre, monter, descendre.
    Toujours et encore !
    Sa vie se résumait en va-et-vient incessants. Elle commençait à prendre de l’âge, et comme toutes les personnes âgées, à geindre fréquemment:
    « Pouvez-vous imaginer une vie entière ainsi? A la merci d’une demande capricieuse, tous les voyages n’étant faits dans un sens que pour être refaits, peu de temps après en général, dans le sens opposé. Alors à quoi bon, je vous le demande? Et dans quel but ces déplacements? Et priée d’aller le plus vite possible, en plus! Que d’agitation inutile! Un ordre bref et me voilà repartie! Au 1er étage! Au 10ème étage! Au sous-sol! A l’entresol! Ah! 5ème à présent! On me prend pour un yoyo! Aucun remerciement! Aucun bonjour ni au-revoir! C’est tout naturel! Je suis là pour ça! Le même rythme, égal et performant, pour monter comme pour descendre! L’attente réduite au minimum pour le commanditaire, entre chaque commission! Aucune considération! On ne me regarde même pas! et aucun bénéfice pour moi à cette activité fiévreuse!: Je ne perds même pas de poids à monter et descendre ainsi! Au contraire! J’en récupère à chaque arrêt!! Pour le perdre peu de temps après, soit! Mais tout de même! Heureusement que j’ai fixé une limite à ma charge pondérale! Sans quoi! On en rajouterait sans remord! Pourtant, parfois, je suis bien lourde, il m’arrive même de ralentir un peu et de souffler à la montée, mais un arrêt pour me reposer entre deux voyages ne m’est pas permis! Je verrais aussitôt débarquer un sauvage de technicien, armé de tournevis et de pinces, qui s’en prendrait sans remord à ma vieille mécanique!! Alors je ne me plains pas, je ronge mon frein, mais je sais que quand viendra l’heure de mise au rebut, moi! la cage d’ascenseur! je préfèrerais me laisser tomber du 10ème étage et m’écraser au rez de chaussée plutôt qu’être mise à la retraite!!!

  12. Magali G dit :

    Texte de Magali G

    Elle, c’était la sonde de la pompe du puits. Celui qu’on avait creusé dans le jardin il y a quelques années, pour arroser notre simili-gazon, prendre des douches en plein air, voire remplir la piscine en été, quand tous les enfants, petits-enfants et cousins débarquaient. Une bonne idée, ce puits.

    Mais pas pour la sonde… quand l’eau était au top au printemps, à la sortie d’un hiver bien enneigé, elle voyait enfin la lumière et remontait vers la margelle. Enfin des rayons de soleil venaient caresser ses capteurs. Le plaisir était de courte durée.

    Et vas-y que les petits s’amusent avec le jet d’eau, et vas-y que les nuages et la pluie décident de partir ailleurs en vacances… et bing bang badaboum, Madame la sonde redescendait dans les tréfonds de la Terre. Et là, le noir total pendant de longues semaines, avant que quelques orages ne reviennent la secouer et lui remonter le moral par leur énergie et leurs flots débordants.
    Depuis, elle s’y était habituée. Ses hauts et ses bas suivaient les saisons et les intempéries en tout genre. Finalement, ce n’était pas plus mal. Au moins, elle ne s’ennuyait guère. Le grand plat permanent aurait été saoulant.

  13. durand dit :

    L’elle en l’île!

    Elle n’en pouvait plus.

    Monter, descendre, monter, descendre.

    Toujours et encore!

    Sa vie se résumait en va-et-vient incessants, elle s’y épuisait.

    Elle avait tout connu des petites et des grandes marées. Elle avait embarqué plus d’un illuminé de la liberté, déposé plus d’un cadavre mou de l’espoir.

    Elle avait hissé plus d’un mât de l’amour, coulé plus d’une illusion du coeur.

    Pendant des siècles, elle avait représenté l’aventure secrète puis déroulée, la recherche de nouveaux continents, de poivres inconnus, le sel à broyer d’une vie.

    Parfois elle jetait l’ancre au fond d’une baie, écoutait le chant des eunuques. Elle aurait voulu une fois pour toute se dresser dans l’étale, demeurer perchée sur un îlot verdoyant, juste faire le tour de son nid.

    Là, elle n’en pouvait plus de faire la navette dans le brouillard du sentiment. Chaque port était une enclume:charger, décharger, charger, décharger, un transport lassant de flux et de reflux.

    La cargaison devenait pesante, mélange d’algues envahissantes, de blocs de plastique, une vaste déchetterie à ciel ouvert sur l’oubli.

    La vie n’était qu’un remous du regard, un petit bout de lorgnette, balançant du trop proche au pas assez lointain.

    Elle était membre d’un club trop ouvert à n’importe quel voyage. Toutes ces allées et venues, ces escalades et ces plongeons l’avaient usé.

    Aujourd’hui, elle se cherchait un petit golfe accueillant, un juste mouillage à son assèchement.

    Pompée jusqu’aux abîmes, elle ne désirait plus rien qu’un svelte repos, un maigre sommeil, un édredon de doux mots, une aimable récréation.

    Et puis, si certain matin cela devenait trop pénible à escalader, un dévalement demeurait toujours possible, une éternelle rigidité.

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