L’orthographe est toujours un critère de rejet

Quand un éditeur reçoit un texte massacrant l’orthographe, il est généralement intraitable. S’il y a un cumul de fautes, il est rejeté, sauf si le sujet est vraiment exceptionnel. En pareil cas, l’éditeur prendra à sa charge les frais de correction, mais c’est plutôt rare.

orthographe-examen-voltaire

Selon une étude menée dans le secteur de l’édition, un auteur ne maîtrisant pas l’accord du participe passé aurait 3 fois plus de risques d’être rejeté qu’un autre.
Même si l’importance de l’orthographe a diminué ces dernières décennies, on n’écrit pas un roman comme un courriel ou sur Facebook…
Dans l’édition, où on considère que le métier d’éditeur n’est pas de corriger les erreurs de manuscrits prématurés, l’orthographe reste toujours un critère de rejet.

Pour multiplier ses chances de voir son ouvrage retenu par un comité de lecture, il faut impérativement veiller à sa bonne orthographe. Surtout si vous êtes un homme…
En effet, si on se réfère aux enseignements du 2e baromètre annuel Voltaire, la plus grande base de données concernant l’orthographe et les Français, les femmes sont meilleures que les hommes. Elles se trompent rarement entre un futur et un conditionnel, et connaissent bien la négation, par exemple.
Maîtrisant 45 % des 84 règles de français les plus courantes, elles sont également plus motivées et persévérantes pour relire leurs textes. Leur supériorité s’expliquerait par le fait qu’elles lisent davantage de livres que les hommes.

Quoi qu’il en soit, repérer ses propres fautes est difficile, la langue française ne manque pas de traquenards… Charger un correcteur de lire et corriger nos épreuves peut nous éviter d’amères déconvenues. Parole de dyslexique !

Au fait ! Quand vous publiez un texte sur ce blog pour avoir 1 avis sur vos écrits, pensez à bien vérifier l’orthographe. Trop de fautes provoquent une réaction épidermique chez de nombreuses personnes. Navrées par ces « crimes impardonnables « , elles ne voient plus que cela. Certaines réagissent si vivement que leurs commentaires peuvent être blessants. même si la narration est de qualité.

12 réponses

  1. Christine Macé dit :

    Sujet sensible apparemment (lol) ! Faire relire son texte (y compris par un écrivain public) est toujours intéressant. De mon point de vue, l’émotionnel de notre écriture nous fait parfois zapper les règles de l’orthographe, ce qui n’est pas grave en soit mais peut gêner la lecture. Un oeil « neuf » est un gage de réussite, je l’ai suffisamment expérimenté pour en être convaincue, Christine

  2. oholibama dit :

    Bonjour
    Mesdames et Messieurs
    parfois on fait des fautes parce que l’on n’a pas suivit un cycle scolaire normale ( maladie enfantine à répétition…etc…) donc il existe des personnes qui aiment écrire et qui font beaucoup de fautes. Pas facile pour les puristes je vous l’accorde, néanmoins un peu de comment dirais-je…oui c’est cela d’humanité dans le ton fera que ledit ou ladite étourdi(e) qui manque de syntaxe , de forme grammaticale, ne sait ou placer ses points et virgules et j’en passe se sentirait moins bête. Merci Pascal car le fait d’encourager les gens leur permet d’aller de l’avant. Je sais pas si je m’exprime bien, je ne veux blesser personne d’accord! Cordialement. Yvette.

  3. Sylvie dit :

    Ecrire sans fautes d’orthographe ou s’efforcer de le faire dans la mesure de ses possibilités (mais qui n’a pas cette possibilité avec les outils d’aujourd’hui !), c’est tout simplement une marque de respect à l’égard de son lecteur.

  4. Elisa dit :

    Pour beaucoup, la forme préfigure le fond. Un texte avec un minimum de fautes mettra en confiance un éditeur qui se demande s’il peut investir sur un auteur inconnu. Entièrement d’accord avec Jean-Pierre, les fautes sont trop difficiles à repérer lorsqu’on est l’auteur des phrases. Faisons relire nos textes aussi sur l’orthographe. Merci Pascal pour ce billet et la découverte du projet Voltaire 🙂

  5. i.levasseuri dit :

    Ma grand-mère, qui était du Poitou, disait souvent : l’orthographe est la science des ânes

  6. Peggy dit :

    À Jean-Philippe,

    Bien sûr c’est pour progresser mais il y a tellement de façons de le dire…..pardon de l’écrire.

  7. Jean-Philippe dit :

    (à Françoise)
    Ben, à quoi ça sert, alors ? Si qqun demande des commentaires, c’est pour progresser, non ?

    • Perrat Pascal dit :

      Je ne suis pas sûr que trop de rigueur puisse faire progresser.
      En ce qui me concerne j’encourage plus que je ne blâme.
      Amicalement

  8. Jean-Pierre Peyrard dit :

    Une faute d’orthographe est toujours un signe. Soit d’une émotion (on parle de faute d’étourderie) soit d’une ignorance, parfois même d’un règlement de comptes. Et corriger soi-même ce que l’on a écrit n’est jamais simple dans la mesure où le signifié (le sens de ce que l’on a voulu dire) tend à se substituer au signifiant (la phrase dans sa forme matérielle) : le sens – on l’a dans la mémoire – attend la forme pour la faire coïncider avec lui.
    La relecture efficace anesthésie le signifié pour considérer le signifiant en soi.

  9. Antonio dit :

    Les faute d’orthographe ce n’est pas forcément graves quand il s’agit de coquilles ou d’étourderies, l’éditeur saura remettre les accords à leurs places.
    Mais ce qui laid plus, sait quand cela masque autre chose.
    C pas beau non !
    Sa montre que l’on ne maîtrise pas tout à fait ce que l’on écrit et cela nuit à la compréhension du texte.
    C’est pourquoi il est important de remettre les pendules de sa grammaire à l’heure avant de livrer son texte au grand jour.
    Oui, je suis d’accord, Pascal. 😉

  10. francoise dit :

    Je trouve cela lamentable, on ne fait pas de commentaires s’ils peuvent être désagréables…..

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