Invitation à participer à la 19e édition D’ÉCRIVAIN D’UN SOIR

Invitation à participer à ÉCRIVAIN D’UN SOIR, une performance d’écriture qui se déroulera samedi 18 mars de 21 heures à minuit.
Chez vous ou ailleurs, sur une tablette ou sur un ordinateur.

Écrivain d’un soir, 19e édition 

Maximum 100 participants selon l’ordre d’inscription

Un sujet « invitation à écrire » sera envoyé aux participants, le 18 mars avant 21 heures.
Envoyez un courriel à cette adresse pour participer : ecrivaindunsoir@gmail.com

Ouvert à tous – le genre est libre – une page maximum

Ce n’est pas un concours, mais un rendez-vous amoureux avec vos mots.

Si vous souhaitez faire partie du jury, que vous ayez participé ou non le 18 mars, inscrivez-vous auprès de : ecrivaindunsoir@gmail.com

Vous recevrez, fin mai, les 12 textes (anonymes) présélectionnés et vous nous ferez connaître vos 3 préférences.

Fin juin, les résultats seront diffusés et les textes sélectionnés « coups de cœur » pourront être consultés pendant une année sur le site : www.afge.ch

INVITEZ VOS AMIS !

 

5 réponses

  1. BODO PHILIPPE dit :

    Bonjour Pascal,
    Merci pour cette invitation genevoise.
    J’y suis allé et voilà ce que j’ai ramené.
    Comme les droits d’auteur sont libres, je confie mon aventure aux lecteurs d’ENTRE2LETTRES
    Une page maximum, la phrase d’accroche étant « Le poids d’un flocon de neige »
    Un gramme.

    A pas de silence, la neige s’approche. L’homme se tient debout face à un vent qui s’est absenté. Dans son dos, le soleil levant incendie la plaine d’une clameur muette. Vêtu de peaux, des pieds à la tête, sa démarche, sa silhouette s’apparentent à un ours qui vient de quitter ses montagnes pour trouver de la nourriture. Les ours sont des pêcheurs habiles. Malgré leur bonhomie apparente, leurs pattes courtaudes et leurs yeux endormis, ils sont vifs, précis, pour capturer les saumons qui remontent la rivière. L’homme n’a rien à leur envier. Il connaît son affaire. Aujourd’hui, le lac sera généreux. L’homme devra juste choisir le bon emplacement, la chance et son expérience feront le reste. Il transporte sur son dos le matériel nécessaire : une égoïne affûtée de la veille, du fil de pêche, des appâts, un seau en fer blanc et un petit tabouret qui sent bon la résine.

    Malgré l’heure matinale, la famille est rassemblée autour du feu. Silencieux, les yeux et l’esprit engourdis par le sommeil, ils attendent. Ils serrent dans leurs mains un grand bol de café brûlant.
    – Tu crois que la pêche sera bonne, demandent les enfants d’une voix timide.
    – Bien sûr, répond la mère. Il le faut. Voilà trois jours qu’il n’a rien ramené.
    Les enfants relèvent la tête. Leur ventre gronde, rouspète, enguirlande leur père tandis que leur cœur arrondi d’amour chante une berceuse pour attendrir leur tristesse.
    Bien que minuscule, la maison est confortable. Il y a du bois pour nourrir le feu, des bougies pour chasser la pénombre, de l’amour pour être heureux. Il ne manque qu’une seule chose pour que leur bonheur soit entier : de quoi manger. Chez eux, le pain n’a pas le temps de rassir. La soupe ne refroidit jamais dans l’écuelle car, à peine servie, elle est engloutie.

    L’homme vient de repérer un coin qui lui paraît prometteur. Comment fait-il pour s’orienter dans cet enfer blanc ? Qui peut dire qu’il y a des poissons sous la glace ? Personne… à part lui. Il a donc décidé que sous ses pieds, à cet endroit précis, attendent quelques silures gras à souhait qui ne désirent que son bonheur. Confiant, il déballe son matériel et se met aussitôt à l’ouvrage. Avec la scie, il découpe un rond parfait qui rappelle une bouche étonnée. Ensuite, il cale ses fesses sur le petit tabouret, enfile à l’hameçon les derniers morceaux de lard qu’il a retirés lui-même de la bouche de ses enfants et plonge sa ligne dans l’eau.

    Tandis qu’il attend, sa famille, plus affamée et impatiente que jamais, s’approche de la fenêtre. Au dehors, rien de bien inquiétant, la neige se met à tomber. Au début, il s’agit de gentils flocons qui virevoltent comme des papillons, mais bientôt de gigantesques parachutes diaphanes dégringolent du ciel.

    Le pêcheur ne se laisse pas distraire. Habitué à ces giboulées, il sait qu’elles ne durent jamais bien longtemps. A cet instant, une touche allume un sourire sur son visage. Arc-bouté, il tire de toutes ses forces et ramène un silure aux allures de baleine. La prise est si grosse qu’elle peine à passer par le chas de glace. Aussitôt, il pousse un cri de joie, rassemble son matériel et s’apprête à faire demi-tour.

    Pendant ce temps, la neige continue de tomber. A ce rythme, le blanc aura bientôt tout recouvert. Mais l’homme se ravise. Après tout, si le coin est si poissonneux, pourquoi se contenterait-il d’une seule prise ? Il s’assoit et se remet au travail. Autour de lui, il n’y a plus rien. Il est seul au milieu des flocons. Seul avec son poids, avec celui de cette grosse bête qui par moment a un sursaut.
    A l’instant où il entend la glace craquer, il est déjà trop tard.
    Le poids d’un dernier flocon de neige l’emporte tout au fond du lac, au pays des silures.

  2. Tissier mireille dit :

    Bonjour,

    Impossible de s’inscrire, dommage.

    Mireille

  3. ducos dit :

    Inscrite !

  4. Emmi dit :

    Merci pour l’invitation. J’ai envoyé un mail pour participer et faire partie du jury aussi.

  5. Diane Marcoux dit :

    Merci pour l’invitation. J’aimerais participer et aussi faire partie du jury de  »Écrivain d’un soir ».

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