Méli-mes-mots 1

Méli-Mes-Mots

Méli-mes-mots
Le Mille Feuilles mensuel de Entre2lettres ®

Merci d’avoir participé au choix d’un titre pour cette infolettre mensuelle. Vos commentaires ont été précieux. « Méli–mes-mots » l’a finalement emporté.

Entre2lettres 2009

Soyez fier de vous !

Vous avez passé des mois à écrire un livre et du temps à solliciter les vrais éditeurs. Puis à le publier en passant par une officine promettant la lune. Finalement, vous avez vendu quelques exemplaires à des amis et 5 ou 6 livres à des inconnus. Soyez fier de vous, peut-être avez-vous enrichi ou changé la vie de ces rares personnes.

Bloqué dans une spécialité

Après l’édition d’un premier livre, il est toujours difficile de passer à l’écriture du suivant sans se cantonner dans le même genre. Il semble que le premier nous bloque souvent dans une spécialité.

Yasmina Reza : « Ma première pièce a été produite et jouée de façon très réussie, après des années de disette où j’ai mis du temps à m’imposer. Elle a eu un très grand succès. La joie a été au rendez-vous, mais la terreur tout de suite après aussi, à l’idée que l’on puisse attendre de moi la répétition du même. J’ai toujours été animée par cette anxiété de souscrire à un désir qui ne serait pas le mien. On devrait tout le temps être dans l’insécurité. Une fois que le désir de produire est établi, lui étant impur, il y a après quelque chose de beaucoup plus profond, plus direct et plus essentiel, qui touche à des obsessions personnelles. C’est un sauvetage, l’écriture. J’ai toujours pensé que l’écriture me sauvait, de tout.« 

Est-ce le moment de publier un livre numérique ?

Depuis le confinement les ventes de livres numériques ont fortement augmentées, alors que les éditeurs traditionnels ont reporté leurs publications de livres en 2021. De nouvelles habitudes de lecture sont prises. C’est peut-être le moment d’en profiter, surtout si votre livre est axé sur la santé, le bien-être ou le développement personnel. Les romans et polars ont aussi leurs chances.

L’adverbe ment

Si un commerçant vous dit : honnêtement, nous n’avons jamais eu de problème avec ce produit, méfiez-vous. Ce mot ne lui vient pas à l’esprit par hasard.
Cette personne a certainement rencontré des difficultés avec son produit.
Dans un tout autre registre, si dans la fiction que vous êtes en train d’écrire, une phrase, subitement, démarre par :  » Et, inévitablement, cela arriva », méfiez-vous. Les mots qui suivront seront automatiquement des clichés et des stéréotypes. Votre histoire commencera inévitablement à affaiblir.

Votre échec ne doit pas ouvrir à la porte à d’autres échecs

Quand un homard perd une bataille, la sérotonine baisse et l’octopamine augmente dans son cerveau. Il déprime et perd confiance en lui. Les auteurs d’un premier livre non édité ou peu vendu sont pareils. Se voyant perdants ils entrent dans un cercle vicieux et ont plus de risques de continuer à perdre. On peut très bien éviter d’entrer dans cette spirale négative en analysant les causes d’un échec, échouer ce n’est pas toucher le fond.

Dormir sur le dos

La Haute Autorité de Santé (HAS)  vient d’adresse un message sans équivoque aux parents. Les bébés doivent dormir sur le dos, cela pour éviter la mort subite du nourrisson. Peut-être serait-il bon de peindre des nuages au plafond pour les moins doués et des abécédaires pour les surdoués ?

Tester son style

Reconnaître une chanson familière ne nous demande pas plus de 300 millisecondes selon une étude de l’University College de Londres.  Juste un claquement de doigts, parfois.
Vous pouvez de même tester votre style d’écriture. Il suffit de glisser une page que vous avez écrite dans une liasse rédigée par un étranger et faire lire le tout à un (e) très proche. Reconnaitra-t-il votre petite musique ?

Écrire à 100%.

Quelques principes à respecter pour écrire à 100%.

  • Ne pas se laisser déranger et interrompre par quiconque quand on écrit.
  • Supprimer toutes les notifications sur son ordinateur ou sa tablette.
  • Ne pas laisser Skype, Messenger, ou toute autre messagerie ouverts.
  • Mettre son téléphone portable en mode silencieux et dans une autre pièce.
  • Faire quelque pas toute les heures pour se détendre et oxygéner son cerveau.

Taux de persévérance

Le 9e livre de Pascal Perrat

Il suffit d’écrire environ 700 à 800 mots par jour pour écrire un livre de 250 000 mots en un an.
Soit l’équivalent du gros volume que je viens de publier en numérique. (en papier dès la mise en page par Lionel Borie Autoédite )
Mais, préalablement, répondez honnêtement à la question suivante avant de vous lancer : Sur une échelle de 1 à 10, quel est votre niveau de persévérance ?

Éreinté mais vendu à 1 Million d’exemplaires

Quelques critiques après la publication de : La vérité sur l’affaire Harry Quebert
« Un pastiche presque réussi de roman américain »,
« Un ersatz de polar américain »,
« Le roman que vous conseilleriez à un ami ou un collègue en deuil »
« À offrir à quelqu’un dont les facultés critiques sont annihilées et qui voudrait oublier qui il est et où il se trouve ». 
Ce livre s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires...
Ne vous découragez donc pas si quelques éditeurs ont rejeté votre manuscrit.


Ceux qui tâtent de l’écriture et ceux qui s’y emploient

Tâter ou s’employer ?

L’éveil des idées

Quand une idée ne veut pas vraiment germer, dormez dessus, elle se développera. Une idée c’est comme un frisson délicieux dans le cerveau, notez vite cet éclair avant qu’il ne disparaisse. J’ai toujours sous la main un papier et un crayon « mais pas que ». J’ai aussi sur mon iPhone, un application (Just Press Record) avec laquelle je dicte toute idée sur le champ. Pus tard, avec le recul, je pèse le pour et le contre.

Le pouvoir d’ouvrir l’esprit

D’innombrables personnes passent leurs temps devant des séries télé, des jeux vidéos, des sketchs sur YouTube ou les yeux rivés sur leur smartphone. Sans compter les heures à suivre l’actualité : progression du virus, vie des politiques ou des people, revendications de ceux-ci ou de ceux-là. Négligeant une chose qui a le pouvoir d’ouvrir l’esprit et changer la vie : LIRE

Encore une idée à la c..

Les dyslexiques, qui se donnent tant de peine toute leur vie pour lire et écrire,
remerciement vivement les fanatiques de cette idée de génie : L’écriture inclusive dite « non sexiste »

Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com

3 réponses

  1. Paul Tarrep dit :

    « On a déjà des publics scolaires qui ont des difficultés avec l’orthographe, la lecture et l’écriture », argumente la Ministre de la Culture, jugeant ce mécanisme « d’une complexité incroyable ». « L’écriture inclusive est une démarche élitiste. Ce que je veux, c’est un apprentissage de la lecture et de l’écriture démocratique. Je ne suis pas pour dit Evelyne Bachelot

  2. pakitapom dit :

    Le mille feuilles de pinces à linge … j’adhère moyen ayant la dent un peu dure mais le panaché , le salmigondis ou la mirepoix d’infos et de conseils plein d’humour parfois, je trouve cela plutôt sympa. merci

  3. Antonio dit :

    mmm ! Savoureux comme titre, je t’ai dit que j’aimais bien ? 🙂
    En tout cas, j’aime bien ce format, comme une pochette-surprise avec plein d’idées dedans, agréable à lire et à entendre.
    S’employer à écrire, j’aime bien l’idée derrière.
    Se donner un travail en passant par l’entretien d’embauche, indispensable pour valider la capacité et la motivation à occuper le poste.
    « Etes-vous prêt à travailler le soir et le week-end ? »
    Ou la question piège : « Pensez-vous que procrastiner soit une bonne chose ? »
    Si je réponds non, c’est que je ne connais pas le poste. Merci, au revoir !
    Quand on s’emploie, au moins on peut dire qu’on a un métier, un vrai.
    « Je suis écrivain, tous les jours je m’emploie à écrire, je pointe à 8h au bureau. Si !  »
    Ca le fait ! Pour ce qui est du salaire, il n’y a pas à se plaindre. On est payé à l’heure de l’inspiration.
    Et quand on travaille bien, elle est généreuse. On peut toucher jusqu’à 1000 mots par jour.
    Oh! mais, je ne serais pas en train de procrastiner là ?
    Allez hop ! .. je coupe tout et je retourne bosser avant que je ne m’en aperçoive 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Répondez à ce calcul pour prouver que vous n'êtes pas un robot *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.