L’univers créatif de Georges Brassens

L'écriture créative
Pascal Perrat

Communiqué de presse 25 septembre 2020

 » La Bibliothèque nationale de France marque son intérêt croissant pour la chanson française avec l’acquisition de deux ensembles de manuscrits autographes pour les chansons Le Grand chêne et Le Blason de Georges Brassens lors de la vente Artcurial du 22 septembre 2020 à Paris.
Ainsi que le poète l’écrit à son ami Fred Mella dans une lettre jointe aux brouillons, la chanson. Le Grand chêne est née d’une banale histoire de deux amoureux qui s’apprêtent à graver leur noms sur l’écorce d’un chêne. Georges Brassens décide alors de faire parler l’arbre qui leur raconte son histoire en les prenant par la main, et compose ainsi une chanson qui puise son inspiration dans la fable de La Fontaine pour lequel il porte une très grande estime.


Georges Brassens était un grand admirateur des poètes de la Renaissance et tel Clément Marot empruntait volontiers des thèmes grivois dans ses compositions. Sa chanson Le Blason en est l’illustration parfaite, où l’auteur se désole de la grossièreté de la langue française quand il est question du sexe féminin. Comme toujours, le poète ne verse jamais dans la vulgarité et démontre toute la subtilité dont il est capable. »

Ces deux grands ensembles de manuscrits, qui comportent en tout plus de 80 pages, sont surtout une fenêtre ouverte sur l’atelier du poète. Élaboration de longues listes de fleurs ou d’oiseaux, déclinaisons de champs lexicaux, ratures, repentirs, insertions : autant de clés que nous livre le chansonnier et qui laissent voir le formidable travail qu’il accomplissait pour chacune de ses compositions.
Par ces acquisitions, la BnF offre au public la possibilité d’étudier et de comprendre un peu mieux l’univers créatif de ce chantre de la langue française qu’était Georges Brassens.

Ma rencontre anecdotique avec Brassens

Rencontre avec Brassens et Mac Orlan, chez les frères Guibert à St-Cyr-sur-Morin

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Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com

5 réponses

  1. Françoise - Gare du Nord dit :

    Quel souvenir ! Mac Orlan et Brassens en même temps.
    Mais sais-tu Pascal que parler de la pluie et du beau temps avec Brassens peut être un grand moment de poésie ? Voir sa chanson « L’orage » et ses pays imbéciles où jamais il ne pleut

  2. Catherine M.S dit :

    Oh la la quelle chance Pascal !
    En fait non puisque la chance n’existe pas, ce ne sont que des rendez-vous. ..

  3. Antonio dit :

    « Mais qu’est-ce qu’il a, mais qu’est-ce qu’il a ce Georges, à te faire sortir le coeur par la gorge ! »
    C’était donc à toi qu’Olivia Ruiz donnait la réplique 🙂
    Une rencontre extraordinaire qui fait plaisir à entendre. Merci Pascal !

  4. durand JEAN MARC dit :

    La voix de Pascal, un vrai gosse émerveillé par son cadeau de Noël. Papa Georges fait partie de mes incontournables. Je me souviens du 78 tours écouté chez mes parents, mon père hurlant  » Gare au gorille ». Et de l’autre côté, sauf erreur, « Le parapluie ». Depuis, j’ai parcouru toute une œuvre, j’ai chanté, lu autour. Je possède très très jalousement le superbe coffret des vinyles couleur paille et son livre avec paroles et partitions. Dernièrement, dans une Ressourcerie, je suis tombé sur une intégrale plus récente en cd avec des inédits, des enregistrements de jeunesse (Trenet et autres). Et puis, je me suis acheté une sorte d’orgue de barbarie électronique, une petite merveille. Et j’y ai sélectionné 20 accompagnements de chansons de Brassens pour me régaler, pour régaler les amis….et peut être bientôt accompagner le fêtes du village! Merci Georges!

  5. Laurence Noyer dit :

    Quelle jubilation dans votre voix, cher Pascal. Et on le comprend !
    J’ai ressenti la même exaltation quand j’ai dormi dans la chambre de Jules Renard. Je n’en « revenais pas » Comme si, pendant un court instant on nous offrait un moment d’éternité !

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