L’éclosion de l’oeuf de Pâques

Comme la poule se remet à pondre au printemps au moment où la nature reprend vie, l’œuf, pour de nombreux peuples, était le symbole de la résurrection depuis des millénaires.

Une légende raconte qu’après l’Ascension, Marie-Madeleine se rendit à Rome et demanda une audience à l’empereur Tibère. Il accepta de la recevoir. 

Elle lui apprit que Jésus Christ avait ressuscité trois jours après avoir été crucifié. C’est impossible ! s’exclama Tibère, aussi impossible que de demander aux œufs qui se trouvent dans ce panier, de changer de couleur !

Marie-Madeleine ne répondit pas, elle prit un œuf dans sa main et le tendit à l’Empereur : l’œuf devint rouge au moment où il le saisissait.

On dit qu’ainsi serait née la tradition de décorer des œufs pour le jour de Pâques.

Les orthodoxes commencèrent par les peindre en rouge,  puis, au fil du temps, ils furent décorés de diverses façons et beaucoup plus tard, fabriqués en chocolat. 

Reste à savoir pour quelle raison on les cache parmi les nains de jardin.

J’en profite pour vous signaler qu’hier, dans notre commune, Béguey (coq en langue d’oc) c’était la 3e fête du coq

3 réponses

  1. Françoise - Gare du Nord dit :

    Cela remonte à Blanche-Neige et à sa méchante belle-mère qui chaque matin demandait à son miroir qui était la plus belle. Blanche-Neige en grandissant avait remarqué qu’il n’y avait pas photo et qu’elle s’apprêtait mine de rien à supplanter sa marâtre.

    ‘Hou là là » pensa-t-elle « cela sent le roussi pour moi ». Elle décida alors, pour sauver sa peau, de soustraire à la vue de celle-ci tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin, à un miroir.

    Un jour, en passant par les cuisines elle constata que la cuisinière préparait des œufs miroirs. Elle décida aussitôt de les subtiliser mais, dans sa précipitation, elle y fit chuter malencontreusement une préparation à base de chocolat.

    Qu’à cela ne tienne » se dit-elle « je dois malgré tous les planquer ». Pressée par le pas de sa belle-mère qu’elle entendait dans l’escalier, elle les cacha dans le jardin.

    Hélas, la suite de l’histoire est bien connue : le chasseur, le cœur d’une biche dans un écrin, les 7 amis, la pomme empoissonnée, le baiser du prince Charmant.

    La belle-mère était morte mais elle se méfiait pour toujours de l’âme féminine, perfide et futile en même temps, et de la rude concurrence qui faisait déjà alors rage dans les rangs des jeunes filles en âge d’être mariées.

    Lorsqu’elle revint, après ses mésaventures,pour la première fois dans le jardin de son enfance, elle retrouva les œufs et prit la décision de les confier à la vigilance paisible mais néanmoins inflexible des 7 nains.

    C’est ainsi que naquît la tradition des œufs en chocolat et des nains de jardins.

  2. Maryline Lecoq dit :

    La fête du coq ? Ça existe donc ! Curieuse, je suis allée voir sur internet. L’affiche est très sympathique et l’idée excellente. Au programme : exposition d’animaux de basse-cour, artistes exposants, jeux en bois pour petits et grands, promenade avec âne, recherche des œufs de Pâques et lecture de contes pour les enfants. Leur a-t-on raconté la légende du coq de Barcelos ?
    Elle raconte que les habitants de ce village du Portugal étaient alarmés par un crime qui avait été commis dans leur ville et dont on n’avait pas découvert l’auteur. Les soupçons se portèrent sur un Galicien de passage. Les autorités décidèrent de l’arrêter en dépit de ses protestations d’innocence. Personne ne voulait croire que cet homme se rendait à Saint-Jacques-de-Compostelle pour remplir un vœu. Il fut condamné à la pendaison ! Au moment où on le conduisait à la potence, il demanda à être mis en présence du juge qui l’avait condamné. L’autorisation lui fut concédée et on l’amena à la résidence du magistrat, qui était en train de banqueter avec des amis. L’homme de Galice affirma de nouveau son innocence et devant l’incrédulité de l’assistance, il montra un coq rôti qui était sur la table et s’exclama : « il est aussi sûr que je suis innocent qu’il est sûr que ce coq chantera au moment où l’on me pendra ». Cette déclaration provoqua les rires de toute l’assistance mais personne n’osa toucher au coq.
    Et ce qui semblait impossible arriva ! Au moment où le pèlerin allait être pendu, le coq rôti se dressa sur la table et chanta. Personne ne doutait plus de l’innocence du condamné. Immédiatement délivré, on le renvoya en paix. Quelques années plus tard il revint à Barcelos, où il fit ériger le monument en hommage à la Vierge Marie et à saint Jacques. Le coq qui sert d’emblème au tourisme portugais est le coq de cette légende.
    Au sujet de la tradition des œufs de Pâques, une autre légende dit aussi qu’au pied de la croix, un couple d’oiseau avait fait son nid et quand le sang du Christ a coulé de la plaie faite par la lance du soldat romain, les œufs du nid ont été colorés.
    Etant née en Lorraine, voilà encore une autre légende qui a bercé mon enfance. Le lièvre de Pâques est le mythique dispensateur de cadeaux qui « pond » ses œufs dans un nid la nuit de Pâques, au cœur des jardins d’Alsace et d’une partie de la Lorraine. Il concurrence les « cloches » censées revenir de Rome, connues dans le reste de la France. Cette créature nocturne, attestée en Alsace en 1572 est liée à Pâques, fête de la résurrection. Déjà pour les Égyptiens, le lièvre était associé au dieu Osiris, chargé de la résurrection des morts. Réputé pour sa fécondité, le lièvre de Pâques suppose, comme le poisson, la multiplication. Il est censé être initié aux mystères de la vie car il naît les yeux ouverts. C’est aussi un animal lunaire qui vit la nuit. Il est capable, dit-on, de communiquer avec les morts grâce à son gîte souterrain. Tous ces pouvoirs font de lui une créature fantastique.
    Joyeuses fêtes de Pâques à tous !

  3. Jean de Masqué dit :

    On oublie de signaler que Tibère, estomaqué, regarda Marie Madeleine dans le

    blancs des oeufs, l’interpella: » Dis donc ma poule, c’est quoi ton truc, ça pourrait

    faire un tabac, le Samedi soir dans Le plus Grand Cirque du Monde »

    « Non, jamais, rétorqua la catho-proustienne, je préfère terminer comme

    Blandine, en croquettes pour chats »

    Le Poussin Masqué.

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