Exercice inédit d’écriture créative 88

Il faisait beau dans ma tête.
J’avais décidé de passer mon dimanche au bord des mots.

J’…

Imaginez une suite 

13 réponses

  1. Clémence dit :

    Il faisait beau dans ma tête. J’avais décidé de passer mon dimanche au bord des mots. J’…

    J’ai tout suite senti qu’il y avait quelque chose d’étrange.

    Déjà, quand je me suis réveillée, il faisait beau dehors et beau dans ma tête, ce qui n’est pas normal. D’habitude, il fait gris, il pleut et dans ma tête c’est pareil.

    Donc, je me suis réveillée, j’ai ouvert les yeux, il faisait clair. Je les ai fermés puis rouverts, il faisait clair.
    J’ai ouvert les tentures et les persiennes, il faisait beau. J’ai refermé les tentures puis les ai rouvertes, il faisait toujours beau.
    J’ai secoué ma tête, les idées étaient bien rangées : on était dimanche matin et il faisait beau. J’ai regardé l’écran du radio-réveil. On était bien dimanche.

    J’ai pris mon petit déjeuner. Tout s’est bien passé : pas de café renversé et encore moins de tartine à la confiture tombée du mauvais côté sur le carrelage.
    J’ai tout bien rangé dans l’armoire et dans le lave-vaisselle.
    J’ai vérifié que la percolateur soit bien éteint et que la porte du frigidaire soit hermétiquement rabattue.

    Je me suis habillée, j’ai mis des mocassins, enfilé mon jeans et mon pull à la dernière mode.
    J’étais prête, je pouvais partir.
    Mais saisie d’un mauvais pressentiment, j’ai refait le tour -intérieur- de la maison. Tout était normal.

    Je suis sortie après avoir revérifié la fermeture des portes et des fenêtres et et je suis partie avec ma mobylette.

    Comme d’habitude, j’ai pris le même itinéraire, je ne voyais d’ailleurs pas pourquoi je l’aurais modifié ! Mais, saisie d’une irrésistible envie, j’ai fait demi-tour afin de vérifier si j’avais bien refermé la porte du garage.

    Me voici donc arrivée à destination. Un lieu extraordinaire, idyllique. Un lac-miroir. Symétrie parfaite entre ciel et eau.

    J’ai déposé mon tapis, parallèle à la rive. Je mes suis assise dans la position du lotus et je me suis relaxée. Respiration, un, deux, un deux, inspirez, soufflez…expulsez…prenez conscience, relâchez, détoxifiez…

    J’étais bien. Je pouvais enfin passer mon dimanche au bord des mots.

    Un souffle de vent à peine perceptible, les poussa vers moi. Ils étaient là. Je pouvais enfin les murmurer, les souffler, les susurrer, les buller en myriades de petites phrases aériennes.

    Je les lançais en l’air, ils se reflétaient dans l’eau.

    TOC TOC, êtes-vous là ?….

    Pan-pan…un lapin s’enfuit
    Piou piou… un oiseau espiègle et frondeur
    Froufrou …. les feuilles dansent dans la lumière
    Train-train … pas aujourd’hui, c’est dimanche
    Bonbon… au citron, ça pétille au cœur
    Zinzin… le deviendrai-je vraiment ?

    C’est alors que j’entendis quelques bribes de flonflon….
    A moins que ce ne fut un air de yéyé?

    Je le vis, moitié sérieux, moitié moqueur
    Un bouquet d’aspérules odorantes à la main.

    – Je je m’app-pèpè-lle Lulu. Et-et v-vvvous ?
    – Fanfan…
    – Fanfan… c’est-c’est jo-joli co-comme pré-prénom….

    Nos cœurs se mirent à battre un tam-tam endiablé…
    Nous nous penchâmes au-dessus de l’eau…Tchin tchin …

    Depuis ce dimanche,je ne suis plus seule à me promener au bord des mots…

  2. gepy dit :

    Il faisait beau dans ma tête.
    J’avais décidé de passer mon dimanche au bord des mots.
    C’était, en plus, un jour de Grand Festival Littéraire.
    J’emmenais donc ma casquette pour maintenir ma boite à pensée à l’ombre du soleil et mon dictionnaire pour savourer des nouveaux sons en guise de pique-nique.
    Allongé sur un tapis de lettre, je me mis à rêver. L’alphabet se dispersait dans les airs, poussé par les pages tournantes du livre géant, installé à côté de moi.
    J’agrippais ma casquette pour maintenir ouvert le couvercle de mes idées. Je les laissais s’imprimer au gré de leur volonté dans mon cerveau. L’imagination envahissait mon esprit somnolent.
    Je ressentis rapidement le léger décollage de mon tapis. Je flottai dans les phrases avec délice. Je traversai un nuage gris de brouillons. Je cramponnai mon couvre-chef pour ne pas être inondé par les ratures et les fautes non corrigées.
    Très vite, ma silhouette fut éclairée par un rayon de Bandes-dessinées colorées. Mon hémisphère droit se réchauffa.
    Au loin, une bourrasque de fiction s’annonçait. Je décidai de me couvrir de journaux pour m’en protéger. Mais ce fut le frisson du roman d’épouvante qui arriva le premier. Je m’abritai avec mon tapis dans un poème doux et mélodieux.
    J’aspirai ses rimes à pleins poumons et reçus en plein cœur une belle histoire sentimentale.
    Quand un «Pan-pan» bruyant me fit sursauter. Des onomatopées meurtrières sortaient d’un roman policier. Je m’envolai me réconforter dans mon dictionnaire.
    Là, dynamisée par nouvelle vague de noms communs, je me badigeonnais les yeux de spots détonants et rafraîchissants de publicité de magazines.
    Mon tapis s’immobilisa, fatigué par ce périple de style verbal. Il avait perdu quelques lettres dans le voyage. Nous plongeâmes alors, tous les deux, dans un tourbillon de jeux d’écriture qui rechargea nos batteries. La page blanche, qui annonce souvent le froid dans la tête, fut ainsi évitée.
    Ce dimanche, il fit moyennement beau dans ma tête, mais l’amélioration arriva progressivement les jours suivants.

    Gepy

  3. Marie Remande dit :

    Il faisait beau dans ma tête.
    J’avais décidé de passer mon dimanche au bord des mots.

    Lorsqu’on pratique ce métier exigeant d’écrire, continuer à plumer le dimanche peut ressembler à une addiction.
    Et pourtant,
    ce dimanche là,
    il faisait beau dans ma tête.
    Je pris ma canne à pêcher les phrases, mon panier à cueillir les expressions, mon sac à style et ma casquette à illusions.
    Malgré des semaines de travail intenses, pour une fois, ma compagne, la fatigue, ne me tirait pas par la manche vers le transat allongé sur la terrasse.
    L’épuisement des derniers jours avait laissé place à une douce excitation, à l’envie d’empoigner mon stylo, voire au désir de coucher les mots sur le cahier, de les prendre et de les emporter au paradis. Ma libido écrite semblait émoustillée par la brise de mes pensées. Elle caressait mes neurones et leur donnait une envie folle de danser.
    Je m’élançais vers une rive imaginaire, dans un plongeon éclaboussant de rimes et de rires les spectateurs éblouis de tant de témérité verbale.
    Les bulles de mes mots remontaient à la surface, alors qu’en apnée, je profitais de la fluidité de mes phrases pour me laisser couler dans l’histoire qui s’inventait toute seule.
    Une fille et un garçon. Une banale histoire d’amour. Toujours l’amour. Puis plus rien. L’amour de nouveau. Des serments, des regrets, des larmes, des fou-rires, de la complicité. Une séparation. La solitude. La liberté. Une banale histoire de couple. Un homme. Une femme.
    Je refaisais surface pour reprendre mon souffle après une longue description digne de « La Recherche du temps perdu ».
    Point à la ligne.
    Demain, lundi, je devrai reprendre mon travail d’écriture, celui qui me nourrissait. Les mots du labeur, les maux du labeur. Le labeur et l’argent du labeur.
    Je décidai de replonger encore un peu dans les mots du plaisir, comme si tous les jours s’appelaient dimanche. Les mots qui font relever le coin des lèvres comme le vent relève parfois les jupes des filles.
    Je plongeai comme on se noie, jusqu’au fond de la rivière des contes.
    Je plongeai dans le flux et le rythme de mes dérives, pour chavirer, le cœur au bord des mots.
    Engloutie jusqu’à la lie.
    Impossible de remonter telle le plongeur du Grand Bleu, prise par la folie des profondeurs de l’âme, par le mal des mots.
    La sirène des mots doux. Le sel de mer en moins. Les cascades de lettres en plus.
    J’inspirais des virgules, j’expirais des points d’exclamation.
    Je reprenais vie petit à petit avant de refaire surface au bord des mots.
    La vie au bout de la langue.

  4. Micheline PERETTI dit :

    Il faisait beau dans ma tête.
    J’avais décidé de passer mon dimanche au bord des mots.
    J’avais envie de faire de bons mots,
    Sans employer de grands mots,
    Qu’au bas mot, on comprendrait à demi-mots,
    Afin que quelqu’un révèle enfin,
    Le fin mot de l’histoire.

  5. Smoreau dit :

    Il faisait beau dans ma tête.
    J’avais décidé de passer mon dimanche au bord des mots.
    J’avais pris le parti de ne pas plonger, de rester au bord. Je remettais ça à lundi.
    Le dimanche s’était passé comme sur un nuage. Un jour sans maux. Pas d’idées que des émois. Pas de lettres accolées les unes aux autres pour identifier les choses, dire, communiquer. J’effleurai la vie. Comme un petit pois dans sa cosse, je me lovais. Un dimanche, au bord de la vie, loin du précipice. Une pause.
    Mais le lundi brandit son alphabet sans me laisser une seconde de répit. Il me proposa méchamment un « T ». Je rétorquai « taie d’oreiller ».
    Il me lança à la figure un méchant « R ». TR ouille ? Puis un puissant « A ».
    T R A ? Que m’annonçait ce lundi ? Que voulait-il de moi ? TRAdition ? « TRA cas ? Un « V » s’inscrivit sur mon écran. TRAV… Plus de doute possible. TRAV.. ail ! Aïe ! Et obéissante, j’y plongeai;

  6. Françoise - Gare du Nord dit :

    Il faisait beau dans ma tête. J’avais décidé de passer mon dimanche au bord des mots.
    J’avais vécu une semaine difficile en compagnie de mots très durs et aspirais à me détendre auprès de nouveaux mots.
    J’avais opté pour voyager léger et ne m’étais donc pas encombré de mots-valises ; de plus, ayant le goût de la solitude, j’avais décidé d’ignorer les mots composés.
    Je débutai mon voyage allègre et impatient mais, la tête dans les nuages, je manquai de m’égarer au croisement de mots à double sens et de marcher dans un gros mot.
    La suite de mon chemin fut semé d’embûches et de rencontres toutes plus importunes les unes que les autres : les mots de passe escarpés, les baratineurs voulant me faire l’article, les vaniteux un peu trop démonstratifs, les obscénités des mots crus, l’humour lourd des mots pour rire, le côté péremptoire des mots d’ordre, le manque de maturité des jeux de mots, la vacuité des mots creux, le mot le plus long
    Mais je parvins à m’en dépêtrer de tous ces écueils et atteins, enfin, le terme de ma promenade où je découvrai un véritable havre de paix : des mots doux, des mots tendres, ceux qui consolent et réconfortent.
    Hélas, mon ravissement fut de courte durée. En effet, l’abjecte famille des suffixes « Asse » fit son apparition en la personne de la triste trinité : la pétasse, la grognasse et la bécasse.
    Rapidement, nous eûmes des mots : d’abord à mots couverts, à demi-mots ; puis le ton monta, nous ne mâchâmes plus nos mots ; ce furent alors des mots croisés et puis des mots ….
    Vint le moment où je ne trouvai plus mes mots et elles, comme toute femme qui se respecte, elles eurent le dernier mot

  7. George Kassabgi dit :

    Il faisait beau dans ma tête.
    J’ai décidé de passer mon dimanche au bord des mots.

    Petit à petit le flot devint une belle rivière.
    Des mots en solitaires: aimer, découvrir, échanger, s’élever, faire…
    Ils furent suivis de couples heureux: aimer que tu découvres, je m’élève si j’échangeavec toi…
    et puis d’enchainements harmonieux…

    J’aimerais que tu découvres
    dans le brouillard tout autour
    les choses petites que je t’offre

    chacune de nos conversations
    devrait nous faire sourire
    on échange, on découvre, on s’élève

    les idées et les courants suivent
    de leur berceau commun
    en partant d’un petit mouvement

    Il faisait beau, dimanche, dans ma tête.
    Il faisait… il fera… il faudrait… il faudra…

    ———————–
    Courage et force.
    George Kassabgi

  8. Christine Macé dit :

    Il faisait beau dans ma tête.
    J’avais décidé de passer mon dimanche au bord des mots.

    C’était mon meilleur truc contre la déprime. Je partais, nez au vent, bloc et crayon en poche, et vogue la galère ! Quelques bricoles à grignoter et un petit rosé frais pour me rincer le gosier et m’engaillardir les neurones. Soudain, la vie reprenait des couleurs, comme moi. Inutile de sortir les cartes, et encore moins le GPS : je connaissais le chemin, j’aurais pu le faire les yeux fermés. J’aimais l’odeur de l’encre à peine sèche, le papier qui crissait sous la plume, les pages que soulevait le vent d’été comme la jupe d’une fille. Je cherchais un coin tranquille où m’assoir pour respirer l’air du large en les attendant. A l’affût, je les voyais approcher, se poser, s’imposer : je n’avais qu’à les laisser faire. Ils allaient, venaient, se cachaient puis surgissaient brusquement de nulle part. J’étais leur instrument, leur jouet : j’obéissais, je devais impérativement les écouter, ils dictaient leur loi et je me soumettais, savourant leurs chuchotements, leurs fausses hésitations, ces grands airs de diva qu’ils prenaient pour que je les supplie de rester, de s’installer avec les autres, en bonne place, dans une phrase qu’il me fallait déclamer à haute voix en guettant leur assentiment.
    Emporté par cette joyeuse sarabande, j’écrivais, j’écrivais, sans me soucier de rien, oubliant mes misères, la météo, les impôts et tous les empêcheurs d’écrire en rond. J’avais dix ans, vingt ans, trente ans, les aiguilles tournaient à l’envers en faisant des tac-tic, tac-tic endiablés. Et quand le soleil baissait sur l’horizon, je refermais précieusement mon cahier, prenant garde qu’aucun de ces garnements ne s’en échappe, et je humais une dernière fois le parfum de ces heures aériennes avant de reprendre le chemin de ma vie ordinaire, juste un peu plus léger.

    Bon dimanche, Christine

  9. Hazem dit :

    Il faisait beau dans ma tête.
    J’avais décidé de passer mon dimanche au bord des mots.
    J’installais alors une nappe fleurie et un panier d’osier joliment rempli de cerises. Une coupelle de vin et un morceau de fromage s’y joignirent, ils ornaient délicatement le décor de mes ouvrages.
    Ceux que j’aimais et ceux que j’allais découvrir. Ce qu’il y a de bien avec les livres, c’est qu’à force de les feuilleter, c’est nous même qu’ils font ouvrir.
    Laisser éclater le soleil par mes yeux d’enfants, rire et pleurer en lisant Manon ou Simenon.
    Écarquiller mes yeux devant les mots, ceux qui nous montrent le bonheur des malheureux, la joie des amoureux, l’amertume du philanthrope ou l’audace du novateur.
    Si je parlais le mot, alors je les écouterais des heures.
    Je les lis, je les aime, mais malgré tout mon coeur, je n’en connaîtrais jamais assez, devant les mots je suis petit et là est ma grandeur. Je les accueille de vives embrassades et quand ils me délivrent, le beau temps de ma tête m’emplit et me fait Vivre.
    Mais ! Je bavarde trop ! Maudits mots ! Vous voguez trop, attendez que je vous chope !

    Hazem
    Prenez soin de vous.

  10. Virginie Durant dit :

    Il faisait beau dans ma tête.
    J’avais décidé de passer mon dimanche au bord des mots.
    J’enduisis mon imagination d’écran-total, protection contre toute intrusion d’interrogatives.
    Je pris la prose.
    Assoupie dans un présent, plus que parfait, je pêchais à l’aide de vers lyriques, estampillés mots d’est, les mots roses.
    Pas de place au chagrin !
    J’échouai sur une plage ponctuée d’une végétation aux accents graves et aigus.
    Les mots-valises lézardaient.
    Les mots à double sens couraient de tous côtés.
    Devant moi, traînait un mot laid essoufflé et déchiré.
    J’arrimai mon embarcation à un port de tache où aucune effusion d’encre n’était verbalisé, où le b.a b-a virevoltait unissant en toute liberté consonnes et voyelles.
    Ce jour-là, il faisait beau dans ma tête,
    je voguai sur les rêveries de mon enfance !

    Pensées iodées, des bords normands !
    Virginie

  11. Antonio dit :

    Il faisait beau dans ma tête.
    J’avais décidé de passer mon dimanche au bord des mots.
    J’allais sur la route de mon imagination enchanté et en chantant.
    Chaque pas suivait chaque pied coupant à travers un champ d’onomatopées.
    Pas un mot à l’horizon, mon cœur se languissait de voir le bout du chemin.
    J’accélérais le rythme, allegro !
    Le temps se faisait plus lourd tant je suais, sans un mot.
    Perdu dans les bois de mes préoccupations où seuls quelques mots s’écoulaient de ma gourde inspiration, je me posais à l’ombre d’un arbre, un cyprès je crois.
    Oui, c’est ça ! … Mon oreille ne se trompait pas, j’entendais juste là, à quelques pas, le son d’un torrent de mots.
    Je me précipitais, la fatigue disparue, et admirais le spectacle de ces mots, beaux, si clairs dans mon esprit et qui jaillissaient avec une telle puissance.
    Je courais à côté d’eux.
    Je ne les quitterai pas.
    Mon cœur d’enfant retrouvé, je reprenais ma chanson, un pied dans un mot, puis dans un autre et je m’éclaboussais en éclats de rimes effrénés.

  12. Durand Jean Marc dit :

    Il faisait beau dans ma tête.
    J’avais décidé de passer mon dimanche au bord des mots.
    J’ai pris mon épuisette, mon petit filet épuisé des lieux communs.
    Je suis allé écouter tinter ma mare.
    Les têtards s’entétaient à tourner les mots dans ma bouche
    Ces larves frétillaient de nouveaux horizons
    Pas plus vaseux que la moyenne.
    Ca grenouillait sec et mouillé
    Sous mon chapeau.

  13. SB dit :

    Il faisait beau dans ma tête.
    J’avais décidé de passer mon dimanche au bord des mots.
    Il faisait chaud dans mon coeur
    J’avais envie d’ouvrir les vannes,
    me laisser emporter par le tourbillon
    et mettre tous mes maux entre parenthèses.

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