Exercice inédit d’écriture créative 110

Ciel étoilé Il (elle) tapait les premières lignes de son premier roman
quand, par mégarde,
il (elle) appuya sur la touche étoile.

C’est à ce moment là que…

10 réponses

  1. Clémence dit :

    Il (elle) tapait les premières lignes de son premier roman quand, par mégarde, il (elle) appuya sur la touche étoile *. C’est à ce moment là que…

    (* ) petite allégorie sans prétention …

    Adolescente, comme beaucoup d’autres jeunes filles, elle avait commencé à écrire son journal intime. Elle l’avait abandonné assez vite, ne sachant où le cacher. Elle était en internat et les fouilles n’étaient pas rares.

    Quelques années plus tard, à un tournant de sa vie, elle avait acheté un cahier à spirale et un joli stylo. Les pages étaient restées vierges durant des semaines.

    Virent quelques phrases jetées au gré de sa mémoire, au gré des événements de la vie. Sans plus. Elle trouvait toujours un bonne excuse, un bon prétexte pour ne pas persévérer. Plus tard, plus tard… quand… ou quand…..

    Les années s’étaient écoulées, tantôt telles une rivière tranquille, tantôt, telles un torrent sauvage. Les événements heureux et moins heureux avaient ponctué sa vie, laissant quelques cicatrices. Indélébiles, se plaisait-elle à souligner.

    Aujourd’hui, elle avait enfin du temps, du temps pour elle. Dans la mouvance des romans auto-biographiques qui s’installaient et qui débordaient en librairie, de la star à l’homme politique, elle se dit que son tour était arrivé.

    Ni crayon, ni stylo, ni papier et encore moins de machine à écrire ! Ces dinosaures dormaient au musée de l’écriture.

    Elle s’acheta un magnifique ordinateur portable. Nec plus ultra : une autonomie inouïe et un écran lisible, même en pleine lumière solaire.
    – C’est vraiment un outil intéressant, le traitement de texte : on ajoute, on enlève, on déplace..on fait tout ce qu’on veut. Mais il faut tout de même avoir quelque chose à écrire !

    Elle commença par jeter les bases par ordre chronologique, puis, elle trouva une idée géniale de présentation en mosaïque, en emboîtements, en parallèles, feed back et autres figures stylistiques. Mais une consigne dominerait l’ensemble: sobriété. Syntaxe et lexiques précis.

    Elle le tenait son roman. La trame, le « fil noir» et le contenu. Elle allait sévèrement « balancer », dès le début, ce serait du « hard, du gore »…Elle sourit méchamment..

    Lundi
    Premier chapitre : le titre.
    Première phrase, première ligne, premier paragraphe, saut de page. Son téléphone portable sonna, par mégarde, elle appuya sur la touche étoile. Lorsqu’elle reprit place devant son ordinateur, la page était blanche. Vierge de tout mot.
    Elle appuya sur l’icône « rétablir » : rien.
    Elle fit « rechercher » avec des « « , des ** et des ?? : toujours rien.
    Elle éteignit l’ordinateur. Sirota un café. Alluma son ordinateur. Fit des recherches partout où le fichier aurait pu s’égarer. Nulle part, ni dans le « Cloud », ni sur la toile, ni sur…
    Elle respira une grande bouffée d’air et alla se ressourcer dans son jardin.

    Mardi :
    Elle ouvrit son ordinateur avec un peu d’appréhension. Tout se passait bien. Elle recommença son travail d’écriture. Elle retrouvait le rythme et le fil conducteur ne l’avait pas trahie.
    En cours d’après midi, une tourterelle vint picorer bruyamment dans l’assiette aux graines. Elle la regarda avec tendresse… et zou … appuya par mégarde sur la touche étoile.
    Page blanche. Manipulations en tous genres. En vain. Elle referma son ordinateur et attendit le lendemain en vaquant à d’autres occupations.

    Mercredi
    Elle recommença le même scénario. Cette fois, ce fut la petite voisine qui vint lui raconter sa journée d’école, ses petits bonheurs avec les copains et les copines de classe. Un gazouillis printanier ! Distraitement son doigt frôla la touche étoile, et …..page blanche.

    Jeudi :
    Elle eut à peine le temps d’ouvrir l’ordinateur qu’une foule de mots défilèrent en une danse féerique et colorée: empathie, étoiles, univers, volonté, liberté, amour…

    Elle prit possession du clavier. Ce ne serait plus le « fil noir » qui la guiderait, mais un ruban, un long ruban bleu….

  2. Sabine dit :

    ©Margine

    Il tapait les premières lignes de son premier roman quand, par mégarde, il appuya sur la touche étoile. C’est à ce moment là que toutes les touches du clavier s’envolèrent. Si vite, si haut, si loin dans le ciel qu’il ne put les rattraper. Les mots, les phrases s’affichèrent alors sur la page blanche de son écran. Une feuille fut noircie, puis une autre, puis une autre…Au fur et à mesure, les feuilles sortaient de l’imprimante et s’envolaient chez l’imprimeur, faisant la nique à l’éditeur. Là, elles se multipliaient en milliers d’exemplaires, et les livres ainsi créés filaient à toute allure en tête de gondole chez les libraires.
    Quand j’ai vu passer les feuilles, ivre d’espoir, j’ai à mon tour tapé sur la tou*

  3. Geneviève dit :

    Elle tapait les premières lignes de son premier roman quand, par mégarde, elle appuya sur la touche étoile.C’est à ce moment là qu’un flot d’idées emplit sa tête. Le premier chapitre encore flou de par son contenu il y a quelques minutes, lui apparut clairement. Les personnages se dessinaient, leurs traits de caractères lui sautaient maintenant aux yeux. Voilà c’est cela, ils vivent ensemble, ils s’aiment, ….et la maison, oui effectivement elle va ressembler à celle-ci. Comme par magie les images s’empilaient les unes après les autres. Un peu vite à son goût mais elle allait s’y faire.
    Quand ses doigts commencèrent à s’agiter frénétiquement sur le clavier, les premiers mots apparurent à l’écran. Les phrases s’enchaînaient. Elle se sentit animée d’une grande joie; Ca y est l’inspiration elle la tenait! Pas question de la laisser passer; Elle travaillerait autant qu’il le faudrait. Elle se redressa, prit une position confortable sur son siège et continua. Les phrases faisaient suite aux phrases. A peine avait-elle tapé la moitié du chapitre que déjà dans sa tête se dessinait le deuxième.
    Rien ne presse se dit-elle. En arborant un magnifique sourire. Mais quelque chose d’inexorable semblait l’entraîner, la tirer.
    Le cerveau créait la suite du roman et indépendamment les mains tapaient le texte avec un léger décalage. Elle commença à fatiguer, voulut s’arrêter quelques minutes mais ses mains furent attirées comme un aimant par le clavier. Les feuilles succédaient aux feuilles. Son roman se construisait, il prenait enfin corps. Un instant elle imagina la tête du premier éditeur auquel elle allait le proposer. Peut être la réussite allait-elle enfin lui sourire. Elle fut vite ramenée à la réalité par l’agitation de ses mains.
    Elle tapa, et tapa encore…. Ses paupières alourdies se fermèrent un bref instant, c’est alors qu’elle frappa par mégarde sur la touche slash / . Ses mains s’immobilisèrent. Elle se redressa, sa bouche s’entrouvrit, ses yeux s’écarquillèrent comme pour mieux comprendre ce qui se passait! En fait il ne se passait plus rien, ses mains étaient maintenant immobiles, elle eut l’impression qu’un vent de légèreté soufflait dans sa tête.
    C’est alors que sans réfléchir elle tapa sur la touche étoile *, rien ne se passa, elle tapa et retapa ******************** jusqu’à avoir mal au doigt, il ne se produisait rien, elle décida de changer de touche et tapa sur l’étoile du bloc numérique **************************************************************************************************************************************************************** comme hypnotisée par cette petite étoile elle n’arrivait pas à retirer son doigt. Les pages d’étoiles succédèrent aux pages d’étoiles. De plus en plus énervée, elle maltraitait le pauvre clavier, qui aurait bien aimé que cela cesse!
    Puis soudain elle s’arrêta. Remonta les innombrables pages d’étoiles, pour un arriver au début de son document. Seules trois lignes avait été tapées… elle se sentit vidée, et elle éclata en sanglot!
    Geneviève de mesmotsdoubs

  4. Sylvie dit :

    Il tapait les premières lignes de son premier roman quand, par mégarde, il appuya sur la touche étoile. C’est à ce moment-là qu’il vit son écran inondé de paillettes et qu’une étoile apparut : « Je suis l’étoile du conteur, pour te servir. Accroche-toi à moi et je te porterai au fin fond de ton imaginaire. »
    – Mais, dit l’écrivain en herbe, ébloui, en se frottant les yeux, il y a erreur. J’écris un roman policier et…
    – Eh non, ton inspiration en a décidé autrement. Alors ne discute pas, accroche-toi et laisse-moi faire !
    L’écrivain, saisi d’une force irrésistible, traversa l’écran et s’agrippa à l’étoile du conteur. Plaqué à cheval entre deux branches de l’étoile, il fut emporté par l’astre bolide dans un ciel de bulles transparentes. Après une course effrénée, l’étoile ralentit et s’approcha de quelques bulles que l’écrivain pouvait admirer comme une vitrine de Noël. Chaque bulle était un monde : ici un monde de princesses, de grands méchants loups, de fées et de magiciens ; là un univers d’horribles trolls et d’elfes majestueux, entourés de nains et de lutins ; là-bas un désert de sable avec des rois en turban, aveuglés par des montagnes de pierres précieuses, etc. Le voyage se poursuivait de bulle en bulle. Tout à coup, l’écrivain fut percuté par une pluie d’objets, de personnages et de paysages les plus renversants, arrivant à une vitesse folle du fond de la galaxie : un coffret de sourires, une brosse pour démêler les disputes, un chef de gare en pyjama, une girafe professeur de mathématiques, un renne qui joue au golfe sur la banquise, une rivière grenadine, un volcan qui crache du chocolat, un igloo vanille-fraise…. Tous ces objets se bousculaient pour s’accrocher aux branches de l’étoile qui filait, sans s’arrêter, entre les bulles de la galaxie. Elle traversa une région complètement noire puis s’approcha d’une grande bulle isolée, habitée seulement d’un grand fauteuil blanc. Elle traversa la paroi de la bulle et cria : « Terminus, tout le monde descend ! » . L’écrivain fut propulsé dans le grand fauteuil blanc où il s’enfonça comme dans du coton. « Maintenant, à toi de jouer, à toi de créer ta bulle ! » lui lança-t-elle en s’éloignant, tandis que les objets formaient une farandole qui tournoyait, tournoyait, tournoyait autour du grand fauteuil blanc…
    Soudain, toc, toc, toc, des petits pas rapprochés se firent entendre, puis une petite voix insistante :
    « Papa, z’arrive pas à dormir. Raconte-moi une histoire ! »
    L’écrivain, le bras replié et la tête écrasée sur son clavier, sursauta brusquement, et levant des yeux abasourdis sur son écran, il vit l’étoile du conteur scintiller discrètement :
    « Félicitations, cher conteur ! Te voilà déjà sollicité pour présenter ton œuvre. Mais attention, la critique sera sans pitié ! »

  5. Smoreau dit :

    Il tapait les premières lignes de son premier roman quand, par mégarde,
    il appuya sur la touche étoile.
    C’est à ce moment là que l’univers lui apparut. Point d’exclamation, dicta-t-il par habitude. Cette manip lui ouvrit une fenêtre. Il en resta sur la touche. ^ au créateur. Sa vie, qui était entre parenthèses jusqu’alors, s’agrandit en A3. La terre était minuscule dans cet « espace » police 72. Aucun livre ne pourrait contenir cette dimension. C’était un K spécial. Une vision trop grande pour lui. Il appuya sur la touche « effac », puis retour. Ouf ! Tout était de nouveau à sa portée. Une petite planète, une petite vie, une petite maison, un petit ordinateur et… des petites idées.

  6. isabelle hosten dit :

    Elle tapait les premières lignes de son roman quand par mégarde elle appuya sur la touche étoile. C ‘est à ce moment là que la voix numérique explosa dans le smart phone coincé entre son oreille droite et son épaule : « si vous êtes en panne d’inspiration tapez 1, si vous êtes un écrivain raté tapez 2, si vous souhaitez un conseil pour vos personnages tapez 3… ». Au même instant, le clavier de son ordinateur augmenta brutalement de dimension. Chaque lettre, chaque touche avait désormais la taille de sa main. Le serveur vocal ânonnait sa litanie stupide : « …si vous souhaitez figurer sur la liste du Goncourt tapez 9… ». Elle ne put détacher le téléphone, englué sur sa joue, se liquéfiant en un magma adhésif et élastique. « Veuillez composer votre numéro IP, nous n’avons pas pu vous identifier, sinon appuyez sur dièse pour revenir au menu principal… ». Elle se retrouvait, telle l’Alice de Carroll, face à la toile blanche démesurée de son ordinateur. La première phrase de son roman inachevée et le curseur vertical au bout, dans un clignotement ironique semblable à un compte à rebours maléfique. Elle perçut alors clairement sa dilution radicale dans cette technologie électronique qui prenait le pouvoir. Une angoisse indicible distilla des fourmillements sanguins dans tout son corps qui rapetissait alors que la voix se déchaîna à son oreille : « Votre identité numérique ne correspond à aucun écrivain de notre base, veuillez retaper les chiffres de votre identifiant, sinon tapez étoile pour revenir au menu principal… ».
    Sofia hurla et se retrouva assise, en sueur, les yeux écarquillés dans l’obscurité. Son cri réveilla Jean qui marmonna un « qu’est qui t’arrive ? » mâchonné plein de sommeil.
    « Rien, rien, un mauvais rêve, dors… »
    Elle se pelotonna sous la couette, rassérénée par le petit espace familier de son lit. Elle sourit en songeant que « le syndrome de la touche étoile » pouvait être un bon départ de roman.

  7. Antonio dit :

    Il tapait les premières lignes de son premier roman quand, par mégarde, elle appuya sur la touche étoile.

    C’est à ce moment là qu’un noir soudain à l’écran se fit sans qu’aucune touche ne pût en changer le dessein. L’ordinateur perdait la tête, son processeur semblait s’évanouir dans le néant, sa mémoire lui échappait. Le disque dur se mit à ronfler, puis des caractères, des petits points, à l’infini se succédèrent, illuminant ce ciel d’apocalypse.
    « Mais qu’as-tu fait ? » lâcha-t-il se tournant vers elle.
    Son sourire immuable, depuis qu’elle l’avait rejoint, postée derrière lui, caressant ses cheveux, l’embrassant sur la joue, lui mordillant l’oreille, le léchant dans le cou, puis lui proposant de lui servir son café, avant d’effleurer malencontreusement sa main sur le clavier, n’apportait aucune explication. D’autant qu’elle trouvait l’occasion trop belle pour ne pas la saisir.
    « Oh, mais l’ordinateur s’est éteint. Si on prenait le petit déjeuner au lit ?
    – Mais tu ne te rends pas compte, j’ai tout perdu, là !
    – Mais tu m’as, moi… regarde, je ne suis même pas habillée. Je suis toute à toi si tu veux, là… mon loup !
    – Tu n’y penses pas, je n’ai pas la tête à ça. J’avais une bonne accroche, je ne sais pas si je vais la retrouver. Maudit ordinateur, maudite… argh !
    – Quoi ?
    – je t’avais dit de me laisser ce matin. Je ne peux pas travailler si tu es dans mes pattes. Va-t-en, toi et… ton maudit petit déjeuner ! … J’ai perdu mon accroche… je suis foutu !
    Elle rit, limite railleuse, ce qui l’agaça encore plus.
    – Mais c’est pas la fin du monde, Loulou, tu vas…
    – Tais-toi ! … Tais-toi ! … vraiment, je préfère. Là, je suis énervé.
    Elle s’approcha de lui, l’enlaçant, lui faisant des léchouilles partout. Sur le lobe de l’oreille, oh oui, il aimait ça.
    – Mon loup, je vais réparer ça… mais si, laisse-toi faire… là, ça te plaît ? …
    – Arrête ! hurla-t-il, se débattant car elle s’accrochait bougrement à sa proie… Arrê-te ! … mais putain…
    Et dans un élan de force incontrôlée, il la projeta violemment en arrière. Elle heurta la table de nuit où se tenait le plateau du petit-déjeuner qui vola en éclat. Elle se mit à saigner abondamment au niveau de l’arcade sourcilière. Il se précipita sur elle. Dans un réflexe qu’elle ne s’expliquera pas plus tard,
    « Je ne sais pas, monsieur l’inspecteur, j’ai cru qu’il voulait me tuer. Il y avait de l’horreur dans ses yeux ! »
    elle se saisit du couteau à beurre, pointu, qu’elle lui planta instantanément dans le cœur.
    Il s’écroula, la fixant d’un regard d’incompréhension mais comprenant qu’il s’en allait, qu’il ne serait jamais écrivain. Cette pensée saugrenue prenait le dessus sur le reste. Sur le dos, les yeux rivés au plafond, il esquissa un sourire que son sang à elle qui goûtait au dessus embrassa. A son tour, elle ne comprenait pas, il lui souriait, comment elle avait pu, ce geste fou, elle l’aimait. Elle pleura, ses sanglots diluaient le sang et toute douleur physique. « Ne pars pas, mon loup ! »

    Il souriait, oui, mais il ne la voyait déjà plus. D’un coup l’accroche lui était revenue, mot pour mot, comme ce matin à l’aube, plus claire encore, limpide, excitante même. Et dans ces dernières secondes de vie, aussi incroyable que cela puisse paraître, il vit défiler sous ses yeux à toute vitesse les lignes de ce roman qu’il ne publiera jamais.

  8. Saghey dit :

    C’est à ce moment là qu’elle fut happée et se retrouva dans le lieu qu’elle venait de décrire. Elle se tenait devant l’arrêt de bus où elle distingua le vieil homme qui allait devenir le héros de son roman.

  9. Chantal dit :

    que l’écran de son ordinateur se grima en ciel étoilé, la fée Clochette apparu et lui fit signe de la rejoindre. Il ferma les yeux, raidit les jambes et d’un saut se retrouva de l’autre côté du miroir, dans les entrailles du monde à la pomme. Car, oui, il écrivait sur un Mac… (Coupure pub !) La suite après…

  10. Jean de Marque dit :

    C’est à ce moment là que le réveil sonna. Non, le déménagement n’était pas terminé. Les travaux avançaient. Mais le pauvre divorcé devait maintenir le rythme s’il ne voulait pas dormir sous les étoiles.

    Amicalement!

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