95 % de nos peurs ne se réalisent jamais

Chien soif

Un chiot assoiffé, s’approcha d’un ruisseau et se trouva soudainement nez à nez avec un chien étranger. Un molosse ondulant sous l’effet du vent.

Effrayé, il aboya pour se donner une contenance puis s’éloigna, la queue basse.
Mais la soif fut plus forte que sa peur,
il revint précautionneusement au bord du ruisseau,
prêt à détaler à la moindre alerte.
L’autre chien était toujours là, énorme et menaçant.
Le chiot aboya piteusement et s’éloigna de nouveau.

Beaucoup plus tard, n’y tenant plus, il revint et finit par boire.

Nous sommes tous, à un moment de notre vie, à l’image de ce chiot.
Nous avons soif d’être enfin reconnu comme auteur, mais en même temps nous avons peur.
Peur d’être refusé par les éditeurs.
Peur d’être incompris par les lecteurs, peur d’être ridicule auprès de sa famille ou de ses amis.
Le cumul de ces peurs nous amène à croire que nous ne sommes pas à la hauteur de nos ambitions.

Alors, nous trouvons mille excuses pour remettre à plus tard le projet d’écrire
ce qui nous tient à cœur depuis si longtemps. Voire depuis toujours…

C’est pourtant en surmontant ces peurs irrationnelles et en osant nous dépasser
que nous avons une chance de réussir au-delà de tous nos espoirs.

« Qui ne tente rien n’a rien » dit un proverbe plein de bon sens.
Nous sommes au mois de septembre, le mois des bonnes décisions : tabac, sport, santé, etc.

C’est un moment idéal pour se lancer.
Les jours sont encore longs, le soleil vient les éclairer, l’air est tiède. Profitez-en avant que le froid ne gèle définitivement votre élan.

Voyez l’histoire de Francis Lemarque

« C’était après la guerre de 40, Francis Lemarque, vivotait de petits boulots
et de rares engagements pour interpréter quelques chansons.

Un soir, il se rend écouter Yves Montand qui fait un tabac dans une salle du faubourg Montmartre.
Il en ressort enthousiasmé et désespéré.
Yves Montand fait exactement ce Francis Lemarque souhaite réaliser depuis toujours : chanter le peuple, ses bonheurs, ses luttes, ses espoirs.
« J’étais tellement secoué que j’avais quitté la salle avec les premiers spectateurs. Je marchais dans les rues en ruminant de noires pensées. J’avais le cafard. J’étais jaloux. C’est alors que j’eus une illumination. Montand chantait, il avait donc besoin chansons ! J’allais en écrire pour lui : c’était simple, il fallait y penser. »


Et le miracle se produit. Francis Lemarque s’enferme dans sa chambre et pendant des jours et des jours, cherche des idées, esquisse des vers, sifflote les airs qui lui passent par la tête. Lui qui n’a jamais écrit le moindre poème, ni la moindre mélodie.

Lui qui se contentait de chanter les mots des autres. Il écrit, Ma douce vallée, Rue de Lappe et surtout, À Paris, un hymne à la ville qui avait accueilli sa famille de pauvres juifs polono-lituaniens.
C’est ainsi, qu’il devient, l’auteur-compositeur que Montand chantera le plus souvent durant sa carrière »

(Extrait d’un article dont j’ai oublié le nom de l’auteur, qu’il veuille bien me pardonner)

95 % de nos peurs et de nos craintes ne se réalisent jamais
et une bonne partie de ce qui arrive est de toute façon, inévitable.
Se contenter de craindre ne sert donc pas à grand-chose, au contraire, cela attire les ennuis, paraît-il. Les compagnies d’assurance le savent bien, car, statistiquement, ce sont toujours les mêmes qui ont les mêmes ennuis.

Vite, à vos claviers ! Que « Vaccingétorix » nous protége des légions de virus et Arverne ce que pourra !

3 réponses

  1. Pascal Perrat dit :

    Vous avez raison Sabine, mais visez les bons éditeurs, ceux chez lesquels vos histoires peuvent entrer dans leurs collections.
    Comme c’est vendredi 13, je vous dis zut !

  2. Sabine dit :

    Moi j’ai très peur en avion. J’ai peur qu’il tombe, tout bêtement. Alors je me mets dans un siège côté couloir et je pleure en boule, en tremblant tout le long du vol. (Je sais , ça se soigne!)
    La dernière fois j’ai décidé de prendre mon courage à 2 mains. Je me suis mise au hublot et j’ai ouvert les yeux. Quels beaux paysages j’ai vus! Le chapelet d’îles greques où on invente des formes humaines, les Alpes ennneigées en juin, et la France, incroyable puzzle de cultures et forêts.
    Quand je pense à tout ce que j’ai raté pendant les vols précédents!
    Et l’avion n’est pas tombé…
    De toute façon, même s’il était tombé, au moins j’aurais vu de superbes paysages au lieu de regarder mes pieds.
    Alors depuis hier je me fais une liste d’éditeurs jeunesse auxquels je vais les envoyer, mes petites histoires pour les enfants. Car ce n’est pas en restant dans mon tiroir qu’elles seront publiées.
    Il y a une chanson qui dit « Osez, osez, Joséphine… »

  3. durand dit :

    C’est l’histoire d’un chien tombé sur un juste reflet…un « molose donc écrire! »

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